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Carlos Alberto Parreira’s back to the roots

Carlos Alberto Parreira’s back to the roots

Le ‘Back to the roots’ de Carlos Alberto Parreira, quarante ans après : grand voyageur devant l’éternel, l’entraîneur de la Seleçao championne du monde de 1994 revient dans le premier pays étranger où il a officié comme coach assistant et préparateur physique.

Le tout nouveau cornac des Bafana-Bafana, qui travaillait au Ghana au mitan des 60’s, tentera dans deux ans d’égaler le record de Bora Milutinović de cinq phases finales de Mondial avec…cinq équipes différentes (Koweit 82 avec Hidalgo en short dans le camp d’en face ; Emirats Arabes unis (90) ; Brésil (94) ; Arabie Saoudite (98 ; ce gars avait une prédilection pour les équipes qui avaient du pétrole (et donc…) mais pas forcément d’idées) et Afrique du Sud (2010).

Dans l’intervalle, il entraînait de petits clubs brésiliens qui en valaient parfois la peine (Fluminense, Sao Paulo, Santos, Corinthians, Porto Alegre, Atletico Mineiro : la messe, quoi !) comme de discrètes échoppes étrangères (Valence, Fenerbahce, Metro Stars New York ou le club ghanéen d’Asante Kotoko avec qui il sera bien entendu champion). Outre son titre de champion du monde, Carlos aura fait mieux que Roger Lemerre (Euro + Can) en remportant trois titres continentaux (Coupe d’Asie des nations 80 (Koweit) et 88 (Arabie Saoudite) ; Copa America 2004 (Brésil) sans compter une finale de Can 1968 comme adjoint).

« Les équipes africaines ne pourront sérieusement prétendre au titre mondial qu’en 2018 rafraîchit-il l’assistance à Kumale, le fief du groupe D. Les grosses armadas du continent devront apprendre la patience avant de pouvoir rivaliser avec l’Europe et l’élite de l’Amsud. Il faudra savoir freiner les ardeurs. A mon sens, seule la Côte d’Ivoire possède assez de classe pour ponctuellement rivaliser avec les meilleurs. Le Nigeria avait cette classe mais l’a perdue, tout comme les Lions camerounais ; l’Egypte possède de très bons joueurs mais il lui manque quelque chose – peut-être l’histoire et la tradition. Pareil pour le Ghana : de bons joueurs mais tu ne sens pas le potentiel pour aller au bout. A mon sens, il faudra à toutes ces équipes trois autres Mondiaux » .

Le sélectionneur aux soixante-quatre automnes évoque pour finir Tamale, la cité du nord du pays, l’enclave musulmane des plus controversées : « Le stade est de niveau mondial, incroyable, tout le monde est d’accord là-dessus mais je ne pense pas que la ville soit faite pour accueillir quatre grosses équipes d’un coup. Les gens ici sont néanmoins très chaleureux. L’autre jour, je me suis perdu en voiture et je me suis retrouvé dans un village où j’ai été reçu par le chef avec plus d’une cinquantaine d’enfants. L’un d’eux m’a reconnu et ils m’ont longuement questionné avec la plus grande ferveur. Un pur moment de bonheur, hors du temps » conclut, ému, l’ex-sélectionneur du Brésil.

YK

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