- Championship
Cardiff réclame de nouvelles sanctions contre le FC Nantes
L’indécence jusqu’au bout.
Quatre ans après la disparition tragique d’Emiliano Sala, Cardiff ne compte toujours pas lâcher la grappe au FC Nantes. Dans un entretien accordé à L’Équipe ce vendredi, le propriétaire du club, Vincent Tan, s’est ainsi dit prêt à engager de nouvelles poursuites contre le club de la cité des Ducs.
« Je suis très en colère. Nous n’avons pas le choix, nous n’arrêterons pas. Ce n’est que le début, pas la fin », déclare l’homme d’affaires malaisien dans les colonnes du quotidien français. Le courroux de Tan est notamment lié aux deux batailles juridiques perdues par son club : face à la FIFA, qui a obligé Cardiff à régler la première partie des indemnités dues au club nantais – estimée à six millions d’euros -, puis face au Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a refusé l’appel du club. Dans son jugement rendu le 26 août 2022, le TAS motive sa décision par le fait que le transfert de Sala a été « finalisé avant son décès » et a donc confirmé la sanction prise par la FIFA de régler ce premier paiement de six millions d’euros au FC Nantes. Les Bluebirds n’ont toutefois pas abdiqué dans ce combat et ont décidé de porter l’affaire devant le Tribunal fédéral suisse, le sommet de la pyramide des institutions judiciaires suisses. En cas d’avis favorable à Cardiff, l’affaire pourrait repasser devant le TAS, dans le cas contraire, le propriétaire du club gallois a affirmé à L’Équipe son mode d’action : « Nous poursuivrons immédiatement le FC Nantes. » Les poursuites contre les Canaris se joueraient devant les tribunaux français, pour obtenir des dommages et intérêts liés au décès de l’attaquant, comme le confirme l’avocat du club Maître Antoine Vey : « Le Cardiff City FC est déterminé à poursuivre ses actions en justice, puisque force est de constater qu’aucune décision n’a, pour le moment, permis de faire toute la lumière sur la responsabilité des acteurs impliqués dans l’organisation du vol. » La direction nantaise a qualifié cet acharnement de « jusqu’au-boutisme ridicule, sans aucun fondement » et de « tentative vaine de faire oublier les décisions de la FIFA et du TAS condamnant sans équivoque Cardiff ».
Quand l’argent dicte sa loi avant l’humanité…
LB