- France
Ça bloque pour le Stade de France, qui ne connaît toujours pas son futur exploitant

Que c’est long !
Le 4 août prochain marquera un tournant dans l’histoire du Stade de France : le consortium Vinci-Bouygues, qui exploite les lieux depuis 1995, laissera sa place. Il était prévu qu’un repreneur pour les 30 prochaines années soit acté fin janvier, mais les discussions sont toujours en cours. Le favori à la succession est la société lyonnaise GL Events qui est entrée en négociations exclusives avec l’État, propriétaire des lieux. Mais ça bloque.
La FFF fait barrage
Cette passation ne peut se faire sans l’accord de la Fédération française de football (FFF) et de la Fédération française de rugby (FFR). Cette dernière aurait donné son accord de principe selon L’Équipe. Mais cette entente est conditionnée par la santé économique de la fédération, qui est dans le rouge : 75 millions d’euros de déficit dont 57 millions liés à l’organisation de la Coupe du monde 2023. Son président Florian Grill déclare que « sans aide financière de l’État, la FFR déposera le bilan ». Une situation préoccupante qui impose à la fédération d’avoir des garanties avec le futur repreneur du Stade de France.
De son côté, la FFF ne donne pas son accord, considérant que «les propositions, notamment financières, ne sont pas acceptables », rapporte le quotidien français. En plus des négociations avec les deux fédérations, une procédure administrative liée au Conseil d’État est parallèlement en cours. L’horloge tourne pour la fédé de foot. Dans le courant du mois de mars, elle doit indiquer à la FIFA quel stade accueillera les matchs de qualification pour la Coupe du monde 2026.
Tic-tac…
Philippe Diallo reste évasif sur la succession de Didier DeschampsQT