Aulas et le whisky
Ce soir Rangers-Lyon, pas un match indispensable loin de là. Les staffs des deux équipes y mettent tout de même du leur et créent l’évènement à coup de phrases (presque) assassines.
C’est Aulas qui s’y colle le premier. Peu importe la Ligue des Champions et les attitudes policées qui y sont associées.
Le contentieux était trop grand, ou la détresse lyonnaise trop criante. Depuis le tirage au sort, on se doutait que la période Paul Le Guen aurait laissé des traces.
Aulas, taquin comme pas deux, s’est contenté d’utiliser les renseignements fournis par son ancien entraineur, Paul Le Guen, passé par les Rangers avec le peu de succès que l’on connait.
Il a donc suffi à Jean Mi de se souvenir qu’une des premières mesures prises par Paul, à son arrivée en Écosse, fut d’évincer Barry Ferguson du capitanat. Le joueur étant soi-disant trop porté sur la boisson.
Une attitude peu exemplaire, relevant carrément du péché pour le pieux Saint Paul. Aulas a donc remis l’histoire sur la table et déclaré qu’il se ferait un plaisir d’apporter une bouteille de whisky à l’hôtel des joueurs écossais, histoire « qu’ils ne manquent de rien » . Et ensuite d’ajouter que « Ferguson est une personnalité exceptionnelle » .
La réponse du milieu de terrain ne se fit pas attendre : aux journalistes lui demandant une réaction il déclina poliment, mimant l’ivresse : « Attendez, vous voyez bien que je n’ai pas fini mon verre » . Et de poursuivre : « Et puis de toute façon, je ne sais même pas qui est ce fameux Aulas…Je n’ai rien à prouver à personne, vraiment » .
BCM