Arsenal, trop beau ?
Christina Aguilera le chante mieux que personne, il faut être « dirty » dans la vie. Sale et crade. En foot, on ne peut pas toujours gagner sur des frappes limpides consécutives à des actions d’école parfaitement léchées. Il faut aussi avoir la mentalité « win ugly » comme disent les anglais, savoir gagner sans la beauté. Theo Walcott commence à la comprendre.
Dimanche, Arsenal a bataillé dur à coups de boutoir et de boudoirs pour venir à bout du West Ham de Julien Faubert, 2-0 dans le dernier quart d’heure.
« On savait à quoi s’attendre à Upton Park et on a creusé. Parfois, les gens disent que nous ne faisons pas toutes ces choses moches, mais nous l’avons fait en première période. Ca a dû les frustrer » défend Walcott. « Puis nous avons ouvert le score, avant qu’Adebayor tue le match. Ca montre que nous ne pratiquons pas juste un joli football, et qu’on peut mettre le pied quand il faut le mettre » .
A voir le match entre Chelsea et Liverpool, il semblerait que le « win ugly » ait de beaux jours devant lui.
PM