Agnelli s’oppose à la taxe à 75%

« De la folie. » Voilà ce que représente la taxe à 75% pour Andrea Agnelli.

Lors du forum International Football Arena organisé au siège de la FIFA à Zurich, le président de la Juventus est venu à la rescousse des clubs professionnels français. Il a pris pour exemple cette mesure fiscale pour démontrer que les clubs en Europe ne jouaient pas dans la même cour. Sous entendu, il faut une harmonisation des mesures en Europe pour plus de fair-play financier : « Nous faisons tous partie du même plan, mais nous ne fonctionnons pas tous avec les mêmes règles. Ce que nous voudrions voir est une réelle harmonisation qui permet aux clubs d’investir dans le sport. Cela va avoir un impact massif sur nos amis de Ligue 1 qui sont en plein développement. »

Et pour étoffer son argumentation, Agnelli prend l’exemple de l’Espagne d’il y a dix ans. Une taxe moins importante avait par exemple permis de lisser les différences financières et sportives entre les clubs de Liga : « Ils essayaient d’attirer différents talents pour des raisons différentes. Ils ont instauré une taxe à 23% pour les joueurs étrangers. Beaucoup d’internationaux avaient fini en Espagne, ce qui avait apporté une meilleure concurrence entre les dix meilleures équipes espagnoles. »

Pas sûr pour autant que la Juve suive la grève le 30 novembre.