- Copa Paceña
- Quarts
- Real Oruro-Blooming (2-2)
17 cartons rouges distribués lors d’un match de Coupe de Bolivie
La crampe au bras était inévitable.
Lors du quart de finale retour de la Copa Paceña entre le Real Oruro et Blooming dans la nuit de mardi à mercredi, l’arbitre de la rencontre a dû lever le sien à 17 reprises pour exclure à peu près tout ce qui bougeait. La faute à une bagarre générale déclenchée dans les toutes dernières minutes, quand le football avait déjà décidé de quitter le stade.
‼️ Caso total en Bolivia: 17 𝐄𝐗𝐏𝐔𝐋𝐒𝐀𝐃𝐎𝐒 (!) e intervención de la policía 😬 El encuentro entre Real Oruro y Blooming acabó en el caos total en lo que se define desde Bolivia como una "vergüenza nacional" pic.twitter.com/txapvtgwjJ
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) November 27, 2025
Sur le terrain, le score de 2-2 suffisait à faire le bonheur de Blooming, qualifié pour la suite de la compétition. Mais dans les têtes, c’était une autre histoire. Joueurs, remplaçants et membres des staffs ont rapidement troqué les crampons pour les poings.
La police en renfort
Devant la violence des échanges, la police est intervenue, allant jusqu’à utiliser du gaz lacrymogène pour calmer tout ce petit monde. Un dimanche classique place de la République un jour de manif, beaucoup moins pour un quart de finale de coupe. Une fois le calme (relatif) revenu, l’homme en noir a fait parler la loi : sept rouges pour le Real Oruro, neuf pour Blooming, en plus d’une exclusion pendant le match. Total : 17 cartons rouges, un record officieux et un avant-bras définitivement en feu.
Bon courage pour composer une équipe au prochain match.
Un match de D1 bolivienne se termine à 8 contre 7SF



























