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Vion : « À Porto, les gens m’arrêtaient souvent pour une photo »

Propos recueillis par Axel Bougis
Vion : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>À Porto, les gens m’arrêtaient souvent pour une photo<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Depuis janvier, Thibaut Vion est revenu chez lui, au FC Metz. Un club que le champion du monde U20 avait quitté à 17 ans pour rejoindre le FC Porto. Une aventure portugaise de trois ans enrichissante humainement comme sportivement, même si le jeune attaquant n’a jamais joué avec l’équipe première. Mais c’est plus fort qu’il rentre au bercail, bien décidé à se faire connaître aussi en France.

Comment s’est passé ton retour au club et dans ta région d’origine ?

Je connaissais pas mal de joueurs, ça a facilité mon intégration. Je suis content d’être rentré et ça se passe plutôt bien. J’ai été très longtemps au FC Metz, donc je connais déjà tout ici. C’est facile de me réadapter à ma région. Ce qui me manquait, c’était surtout ma famille, que je ne voyais presque pas. Là, je suis à 30 minutes de chez moi, donc c’est facile d’y retourner.

Et sportivement, une victoire contre Angers demain et la question de la montée serait réglée, non ?

Ce n’est pas que ce sera dans la poche, car même si on gagne à Angers, il restera huit gros matchs. Le principal objectif, c’est bien sûr la montée, mais on aimerait allier ça avec le titre de champion. Il faudra jouer les huit derniers matchs comme des finales.

Quelles sont les principales différences entre la Ligue 2 et la Segunda Liga (D2 portugaise) ?

En D2 portugaise il y a six équipes qui sont des réserves de clubs pros, donc c’est plutôt pas mal, mais le reste est assez faible quand même. Les principaux clubs comme Porto, Benfica ou le Sporting jouent plus au ballon, alors que certains clubs de D2 n’y jouent pas du tout. Ça dépend vraiment d’un club à l’autre.

Comment se sont passés tes premiers mois seul à Porto, à 17 ans ?

Au tout début, j’étais à l’internat pour faciliter mon intégration, pour que je m’adapte à mon nouvel environnement et ça s’est très bien passé. Il y a des personnes qui ont facilité mon intégration. Franchement, ça s’est très bien passé, alors que j’avais peur au début. J’étais plutôt content de ça.

Et en dehors du foot, tu t’occupais comment ?

Déjà, il y a la plage, donc quand il faisait beau, on allait tout de suite se promener ou boire un jus au bord de la mer. Ça donne tout de suite des allures de vacances. Quand il fait beau, il n’y a que ça à faire.

Dans la vie quotidienne, certaines choses t’ont manqué ?

Au niveau de la nourriture, je n’étais pas très fan des spécialités portugaises, mais c’est comme tout, j’ai dû m’adapter à ça aussi. Même si la morue et les trucs comme ça, je ne suis pas trop fan.

La langue n’a pas été une barrière au début ?

Pour apprendre le portugais, au début je suis allé à l’école, mais j’ai vite arrêté parce qu’ils m’avaient mis dans une vraie classe de Portugais, comme si j’étais un élève de là-bas. Je ne comprenais rien du tout, donc au bout d’une semaine, j’ai arrêté. Après j’ai appris tout seul, en parlant avec les joueurs et le staff au quotidien. J’étais bien obligé d’apprendre pour faciliter les choses. C’est venu très rapidement et j’étais content de ça aussi.

Eliaquim Mangala t’a aidé un peu ?

Quand je m’entraînais avec le groupe pro, c’est vrai qu’on parlait bien, mais après je n’étais pas tous les jours avec lui non plus. Mais c’est une très bonne personne et quand il peut aider les gens, il le fait volontiers.

Les jeunes que tu as connus à Porto ont les mêmes centres d’intérêt que les Français de leur âge ?

Moi, tous mes amis sont en France et, au début, je ne parlais pas portugais, donc c’était un peu difficile de faire des choses avec mes nouveaux coéquipiers. Mais avec le temps, quand j’ai appris la langue, je me suis vraiment fait de bons amis là-bas que j’espère revoir un jour, pendant mes vacances ou ailleurs.

Parmi tes coéquipiers, tu as repéré des talents dont on va bientôt entendre parler ?

Au Portugal, il y a beaucoup de jeunes qui viennent d’Amérique du Sud. Ils recrutent vachement tôt. C’est pour ça qu’il y a beaucoup de jeunes talents au FC Porto. J’en ai vu pas mal. Des très, très jeunes même.

C’est comment alors de s’entraîner avec Hulk, Jackson Martínez, Lucho González, Moutinho, etc ?

Je me suis entraîné pas mal de fois avec eux et, au début, j’étais un peu impressionné. Mais justement, il ne faut pas leur montrer qu’on est impressionné. Quand j’arrivais à l’entraînement, je n’allais pas dire que j’étais impressionné, même si dans ma tête je le pensais. Mais ce sont vraiment de très gros joueurs. Hulk et Moutinho m’ont vraiment impressionné. James Rodríguez aussi. Et puis un jeune aussi, Juan Quintero. Il est vraiment très, très fort. Il est colombien et ils le surnomment « le nouveau James Rodríguez » .

Et quand tu es un jeune du FC Porto, tu as des petits privilèges en ville ?

Les gens suivent beaucoup le club et ils connaissent tout le monde, même les joueurs de 17 ans. À Porto, les gens m’arrêtaient souvent pour une photo, en ville, au centre commercial ou quand on allait au stade.

Propos recueillis par Axel Bougis

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