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Vainqueur de Villarreal grâce à un doublé de Karim Benzema, le Real Madrid est champion d’Espagne

Par Florian Cadu
3 minutes
Vainqueur de Villarreal grâce à un doublé de Karim Benzema, le Real Madrid est champion d’Espagne

Vainqueur de Villarreal grâce à un doublé de Karim Benzema, le Real Madrid est couronné champion d'Espagne une journée avant la fin du championnat et s'adjuge le 34e titre de son histoire devant Barcelone.


Real Madrid 2-1 Villarreal

Buts : Benzema (29e et 77e sp) pour le Real // Iborra (83e) pour Villarreal

Campeones. Couronnés. Titrés. Victorieux. Vainqueurs. Tout ça à la fois, quoi. Ce jeudi 16 juillet, dans un stade vide, le Real Madrid est sacré champion pour la 34e fois de son histoire. Et le plus fort dans cette histoire, c’est que personne n’est surpris. Zinédine Zidane devait de nouveau convaincre sans Cristiano Ronaldo ? Fait. Les Merengues devaient l’emporter devant Villarreal pour empêcher l’ennemi de Barcelone de pouvoir lui souffler le trophée ? Fait aussi.

Après Sergio Ramos, qui de mieux que Karim Benzema pour représenter le symbole de ce roi d’Espagne 2019-2020 ? Alors, le Français s’est comme d’habitude montré décisif en inscrivant les deux buts des siens pour enfoncer le clou et rendre la fête réelle à une journée de la fin du championnat. Une réalisation sereine – sa vingtième de la saison – marquée en milieu de première période sur un service de Luka Modrić, à l’image de sa formation. La meilleure du pays, oui.

L’aide de Barcelone ? Non merci !

Il faut donc patienter à peine une demi-heure pour voir le Real faire la moitié du boulot, avec l’ouverture du score logique de Benzema. Le reste du chemin consiste à maîtriser cet avantage, et contrôler l’adversaire. Ce que la Maison-Blanche n’a aucun mal à faire, Villarreal n’ayant pas grand-chose à proposer et semblant inférieur au patron de la nation.

Ce qui est certain, c’est que le leader n’a pas besoin de regarder le score de son rival catalan pour savoir ce qu’il vise : les trois points, rien d’autre. Peu importe si le Barça est mené ou ne parvient pas à battre Osasuna chez lui, les Madrilènes ne souhaitent pas qu’on leur donne la coupe. Non, ils vont la chercher tout seuls jusqu’au bout.

Un peu de souffrance, et alors ?

Le second acte en sera une nouvelle preuve. D’abord, Carvajal – lancé par Modrić, encore – oblige Asenjo à se bouger pour éviter le break. Puis, après d’innombrables changements et une petite frayeur pour la tête de Courtois venue heurter le genou de Quintillà, le Real accélère afin de tuer définitivement tout suspense. Dans la surface de réparation, Ramos obtient un penalty… qu’il tente de jouer à deux, avec Benzema. Fiasco ? Pas grave, la sentence est à retirer en dépit de la colère des visiteurs.

Dans un style plus commun, l’ancien Lyonnais le transforme. La suite, ce n’est que de l’anecdote : la pause fraîcheur fait perdre du temps avant les festivités, Kroos touche la barre transversale, et Iborra profite d’esprits déjà tournés vers les embrassades pour réduire l’écart. Zidane voit alors Courtois sauver son camp en deux parades, Chakla ou Iborra foirer des balles d’égalisation et même Asensio se faire refuser un pion. En réalité, il attend le coup de sifflet final. Qui lui parvient aux oreilles, telle une douce mélodie. Lui et ses poulains ont réussi.


Real Madrid (4-3-3) : Courtois – Mendy, Ramos, Varane, Carvajal (Vázquez, 86e) – Casemiro, Modrić (Valverde, 84e), Kroos (Isco, 85e) – Hazard (Vinícius, 61e), Benzema, Rodrygo (Asensio, 62e). Entraîneur : Zidane.

Villarreal (4-3-3) : Asenjo – Quintillà, Pau, Chakla, Gaspard – Morlanes (Iborra, 63e), Anguissa, Gómez (Cazorla, 64e) – Chukwueze (Ontiveros, 46e), Gerrard, Peña (Soriano, 46e). Entraîneur : Calleja.

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Par Florian Cadu

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