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  • Liga
  • J13
  • Séville–Valence (1-0)

Un dramatique Valence relance Séville

Par Robin Delorme
4 minutes
Un dramatique Valence relance Séville

Réduits à dix, puis à neuf, les Chés ont délivré une horrible partition au Sánchez-Pizjuán. Logiquement punis par une défaite (1-0), ils s’enfoncent encore un peu plus dans la crise et poussent Nuno au bord du précipice. Après des débuts difficiles, la mayonnaise sévillane semble, elle, enfin prendre.

Séville FC 1–0 Valence CF

But : Escudero (50e) pour Séville

À Mestalla, il se conte que les jours de Nuno sont comptés. Au Sánchez-Pizjuán, les choix de l’entraîneur portugais de Valence n’ont fait que confirmer ces bruits de couloir et conforter ses détracteurs de plus en plus nombreux. Puni par sa frilosité, son onze Ché a, une énième fois, délivré une partition proche du pathétique, symbolisée par un écart minime au tableau d’affichage. L’amoncellement de milieux de terrain aux profils pas loin d’être similaires – Parejo, Danilo, Javi Fuego et Enzo Pérez – n’a jamais permis aux esseulés Santi Mina et Alcácer d’être soutenus. Un manque de liant entre toutes les lignes, couplé à deux expulsions, qui contraste avec la solidité collective des Sévillans. Tancés pour leur début de saison irrégulier, les hommes d’Unai Emery prennent enfin des airs de bloc compact et soudé. Sans génie, ils repartent avec les trois points de ce duel entre les deux outsiders annoncés de cette Liga. Un succès qui ravit les têtes, secouées par une élimination précoce en Ligue des champions, et les comptes. Désormais dixième, le FC Séville ne pointe plus qu’à une unité de sa victime du soir et à trois des strapontins européens.

Agressivité sévillane et fébrilité valencienne

Plus que deux bêtes blessées, Sevillistas et Chés s’avèrent surtout de fervents ennemis. Une rivalité historique qui, en ces temps de turbulences, décuple la pression autour des acteurs de la rencontre. Le onze local, bien qu’emmené par un Banega en délicatesse dans sa distribution, met l’agressivité suffisante pour acculer des Valenciens perdus par l’amoncellement de milieux de terrain axiaux dans leur composition. Dans leur tentative de réponse, les coéquipiers de Parejo confondent même impact physique et intervention violente, si bien qu’après vingt minutes, trois des quatre défenseurs récoltent leur carton jaune. Pis, à dix tours de cadran du terme, le jeune Cancelo découpe Konoplyanka et reçoit un second avertissement, synonyme de longue galère pour ses dix coéquipiers. Séville, pour sa part, peine à ajouter une touche technique décisive à ses assauts répétés. La performance de Llorente, préféré à Immobile et Gameiro, en témoigne. D’abord servi par Mariano à la suite d’une diagonale de Vitolo, puis à la retombée d’un corner de Konoplyanka, la grande gigue basque ne manque pas de générosité, mais bien de précision. Une redite tout au long de la partition des Palanganas dans ce premier acte.

Banega, la classe à la passe

Franchement à côté de la plaque, Éver Banega revient sur le pré avec une précision retrouvée. Après s’être rassuré par des échanges rapprochés, il sort la passe Ligue des champions et envoie une longue transversale de l’extérieur pour son latéral gauche. Démarqué dans la surface, Escudero fête sa première titularisation de la saison par une reprise spontanée destinée à la lucarne de Ryan. Enfin aux commandes, les Sevillistas ne boudent pas leur plaisir de faire courir un apathique adversaire. Incapable de construire la moindre action, le onze valencien traîne son spleen. Même l’entrée de Feghouli, toujours en délicatesse avec son physique, ne permet pas aux Chés d’enchaîner une dizaine de passes ou même de tirer au but. Leur seul espoir réside dans le manque d’efficacité des Andalous. Peu habitués à une telle domination cette saison, ils ne se déploient qu’en petit nombre et optent pour la sécurité – Nzonzi et Krychowiak préférant verrouiller le milieu de terrain. Javi Fuego, dépassé et une seconde fois averti, leur permet même de ne plus s’inquiéter : pour sûr, en quatre-vingt-dix minutes de jeu, les Chés n’ont pas envoyé la moindre frappe en direction des buts de Sergio Rico. Une certaine idée de la négation du jeu.

Dans cet article :
Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki
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