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Top 10 : Quand les arbitres pètent un plomb

Par Florian Cadu
6 minutes
Top 10 : Quand les arbitres pètent un plomb

Souvent dans la position de l’agressé, l’homme en noir peut, en de très rares occasions, être pris d’un excès de folie. Quitte à simuler, comme au Brésil ce week-end, ou se comporter en agresseur ou en danseur.

Le rouge gratuit 2013. 76e minute du match Moreirense-Porto. La rencontre se déroule tout tranquillement lorsque la tragédie survient : l’arbitre Luis Godínho recule, recule, recule… et cogne Danilo Pereira, qui se trouve là, par hasard. Mais visiblement, cette zone du terrain est interdite au milieu, puisque l’homme en noir décide de l’avertir sans aucune autre raison valable. Problème : le joueur de Porto vient de prendre un carton jaune quelques minutes plus tôt, et est donc expulsé. « J’ai vu et revu les images plus d’une centaine de fois et, honnêtement, je ne peux pas comprendre le critère de ce monsieur pour prendre une telle décision, se plaint le fautif après la partie. J’ai vu beaucoup d’épisodes dans le football, mais c’était sans doute le plus honteux. » En même temps, quelle idée de se frotter à l’autorité ?

Expulsions et coups en option D’abord, une faute dans la surface, un penalty sifflé, et quelques protestations. Jusque ici, tout va bien. Mais très vite, ces protestations se font plus véhémentes, au point que les contacts entre les joueurs d’al-Nasr et Saad Al Fadhli deviennent tactiles. Pas super patient, ce dernier répond aux bousculades un peu trop vives par une petite droite. Puis par un coup de pied, malgré son collègue qui fait office de bouclier humain. Et enfin par des cartons rouges, donnés à la louche. Une fois la sentence tirée puis transformée par un membre d’al-Arabi, une nouvelle expulsion intervient après le coup d’envoi, un attaquant d’al-Nasr tentant de shooter l’homme au sifflet. Et voilà comment faire de la promotion pour un match de Coupe de l’Émir du Koweït.

L’assistant trop investi C’est ce qu’on appelle se faire savater. Lors de la 26e journée du championnat russe, en 2013, le Terek Grozny accueille Amkar. Alors que rien ne semble devoir tourner au grabuge, Musa Kadyrov, l’arbitre assistant, s’excite soudainement et cartonne un des joueurs visiteurs, visiblement coupable de quelques insultes à l’intention du taré. Forcément, tout le monde s’en mêle et une mêlée se crée, même si tout rentre dans l’ordre assez rapidement. Résultat : la Fédération russe suspend ce cher M. Kadyrov à vie. En espérant qu’il ne soit pas père de famille.
Vidéo

L’excès de zèle Quelles étaient les consignes ? Que les règles soient respectées ou que les statistiques des penaltys réussis devaient être optimisées ? Voici la scène. DC United mène 1-0 dans une rencontre de MLS lorsqu’un de ses défenseurs commet une pseudo faute dans la surface sur une touche longue en faveur de Portland. Bill Hamid, le portier de United, accepte la décision et se concentre. Bingo : il sort l’arrêt qu’il faut pour éviter l’égalisation. Sauf que le corps arbitral juge la position du gardien illicite. Passe encore. Mais le scénario se répète lors de la deuxième tentative, elle aussi stoppée par Hamid. À bout, celui-ci se met en colère et crie à l’injustice. Finalement, le dernier rempart prend un carton jaune et encaisse le troisième tir au but. Cruel.

La baffe de trop Direction le Chili, et les joies de sa deuxième division. Sans stress, l’arbitre adresse un carton rouge avec autorité à l’un des joueurs de champ après avoir dialogué avec son assistant. L’exclu réclame des explications, que l’homme en noir ne veut pas donner. Avec lui, on ne discute pas. Alors, il balance une baffe, comme ça. En réaction, le joueur s’effondre et se tord de douleur à terre. Toute l’équipe vient donc au secours du partenaire, avec l’idée de le venger. S’ensuit une course poursuite pathétique, où l’arbitre évite soigneusement les coups de pied et trouve refuge aux vestiaires. Il en faut peu pour que les choses partent en live, quand même.

Pose ton gun Au Brésil, on ne rigole pas avec l’autorité. Ou pas avec n’importe qui, du moins. En septembre 2015, un arbitre quitte le terrain après avoir été victime d’une gifle. Pour stopper la partie ? Que dalle : l’homme en ressort avec une arme à feu dans le short. Revenu sur la pelouse, le bonhomme sort son pistolet et menace son agresseur. Le drame est finalement évité grâce à l’assistant, qui calme son congénère totalement fou. Il y a de quoi : selon le Daily Miror, l’arbitre, un policier de métier, était souvent victime d’agressions lors de ses matchs amateur.

La simulation Ça s’est passé le week-end dernier, lors d’un Flamengo-Vasco de Gama comptant pour le championnat brésilien, avec un attaquant bien connu en Europe. En l’occurrence Luís Fabiano. En colère après avoir pris un jaune pour un tacle qu’il ne considère pas dangereux, l’ancien de Séville s’approche d’un air méchant vers l’arbitre, comme s’il voulait s’offrir un tête-contre-tête. Et là, c’est le drame : sans que l’on ne sache s’il y a contact, l’arbitre de la partie Luiz Antonio Silva Santos manque de tomber et le « coup » de Fabiano le fait reculer de plusieurs mètres. Avant de changer la couleur de son carton. C’est ça, une force invisible ?

Le doigt d’honneur

Le corrompu Quatre mois ferme de suspension et huit avec sursis. Voilà la sanction infligée à Saïd Ennjimi par la Fédération française de football en juillet 2015. La raison ? Quelques mois plus tôt, le monsieur réclamait des maillots dédicacés de joueurs à l’Olympique de Marseille lors d’un OM-Lorient. Ça fait tache. Même si la demande avait visiblement un objectif caritatif.

Le ballet « Mon père était musicien, c’était un clarinettiste, un homme consciencieux, mais absolument pas spectaculaire. Ma mère, elle, était chanteuse, mais c’était une véritable femme de théâtre. Je suis un mélange d’eux deux : le travail de la part de mon père et le côté théâtral de ma mère. Sur le terrain, je voulais jouer un rôle précis. Je souhaitais faire comprendre aux joueurs que j’étais là pour qu’ils puissent évoluer dans les meilleures conditions. (…) Je voulais être leur chef d’orchestre, en quelque sorte. » Les années 70 ont vu Robert Wurtz remporter son pari. Mais pour cela, celui qui finira à Intervilles bossa ses chorégraphies comme personne. Surtout, il cloua le bec à Guy Roux en se mettant à genoux devant lui pour implorer son silence. Du grand art.
Un milieu de terrain arrête un penalty en Belgique

Par Florian Cadu

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