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Top 10 : héros oubliés du derby

Par Mathieu Faure
5 minutes
Top 10 : héros oubliés du derby

City-United. Le derby que toute l'Angleterre attend entre les deux derniers champions. Les deux favoris. Le leader et son dauphin. De ce duel, on pourrait facilement mettre en avant Wayne Rooney, Carlos Tévez, Éric Cantona, Nicolas Anelka ou encore George Best mais on préfère rendre hommage aux héros oubliés qui ont contribué à séparer une Ville entière.

1 – Alf-Inge Haaland

Septembre 1997, Manchester United affronte son grand rival Leeds. Roy Keane, pas encore le monstre qu’il deviendra, se fait le genou au cours du match. Alf-Hinge Haaland, international norvégien de Leeds, se penche vers l’Irlandais et lui demande d’arrêter de simuler et de pleurnicher. Sauf que Keane sort sur civière et rate tout le reste de la saison. L’ancien de Nottignham est vexé. Humilié. Il rumine sa haine pendant trop longtemps. Il n’a qu’une envie : découper Haaland sur le pré. Sa haine va le tenir éveillé pendant cinq piges. 21 avril 2001, United et City se retrouvent en Premier League. Entre-temps, Haaland a signé chez les voisins. On ne retiendra ni le score ni les buteurs (1-1, Stephen Howey a répondu à Teddy Sheringham pour les puristes) mais le tacle assassin de l’Irlandais sur le genou du Norvégien. Keane prend un rouge. Il s’en cogne. Il a eu sa vengeance. Avant de sortir de la pelouse, il se penche sur le cadavre encore chaud de Haaland pour lui exprimer toute sa rage. Dans la foulée, Keano prend cinq matchs de suspension et 150 000 livres d’amende. Touché psychologiquement, Haaland se retira à la fin de la saison. À 29 ans. Plus tard, Keane avouera dans sa biographie qu’il avait prémédité son geste : « J’avais attendu longtemps avant de me venger. Je voulais lui faire mal. Je pense que la balle était là mais je m’en foutais, je voulais me le faire. »

2 – Michael Owen

Un mec de Liverpool qui fait chavirer un derby de Manchester avec le numéro 7 des Red Devils sur le dos, c’est inimaginable. C’est pourtant le seul souvenir qu’aura laissé le Ballon d’or Michael Owen de son passage à United. Un but complètement fou au bout d’un derby qui l’était tout autant. Le fameux 4-3 de 2009. Owen attendra la 96e minute – le Fergie Time – pour planter sa banderille sur une passe lumineuse de Ryan Giggs, sa troisième de la partie, d’un extérieur du droit. Un but pour la postérité.

Vidéo

3 – Patrice Évra

Il faisait le coq à Monaco, le Pat’. Alors quand il débarque en janvier 2006 dans le Nord de l’Angleterre, on lui demande de faire ses preuves. Depuis peu à United, Évra va jouer son premier match avec les Red Devils lors d’un derby. Un cauchemar. Obligé de s’enfiler un plat de nouilles dans la matinée, le latéral gerbe tout avant d’entrer sur le terrain (le match se jouait à 12h45). Il ne jouera qu’une mi-temps. Suffisant pour se faire tamponner dès son premier duel aérien et être complètement dépassé sur les deux premiers buts de City – qui l’emportera finalement 3 à 1. Évra est tellement hors du coup que Ferguson le remplacera par Alan Smith à la pause. Welcome in Manchester.

4 – Benjani

Ça devait être une fête. Un hommage bouleversant aux victimes du crash de Munich, 50 ans plus tôt. Pour l’occasion, les ouailles de Sir Alex Ferguson avaient même sorti une liquette collector. La même que celle de 1958 qui venait d’affronter l’Étoile rouge de Belgrade avant de monter dans le maudit coucou. La minute de silence a d’ailleurs été poignante. Mais ça, c’était avant le coup de poignard de Darius Vassell et surtout Benjani, tout juste arrivé de Portsmouth. À la pause, City mène 2-0 à Old Trafford et tout le monde ferme sa gueule. La réduction de Michael Carrick n’y changera rien : United perd un derby à la maison pour la première fois depuis avril 1974. Pis, ils losent les deux derbys du championnat dans la même saison. Une première depuis 1969-1970. Saloperie de destin.

5 – Denis Law

404 matchs, 237 buts pour Manchester United en onze piges. Un Ballon d’or, une C1, des titres et une ribambelle de distinctions individuelles. Ensuite, il prend sa caisse, son sac de sport et ses crampons et retourne du côté de City en 1973. Il ne reste qu’une saison. C’est largement suffisant pour coller un but sur la pelouse d’Old Trafford en fin de championnat. Un caramel qui envoie United en seconde division. Law ne célèbre pas son but. Il quitte le terrain en pleurs. Un seigneur. Depuis, les Anglais ont appelé ce match le « Denis Law Game » . Ouais, ils n’étaient pas inspirés.

6 – Glyn Pardoe

Glyn est encore aujourd’hui le plus jeune joueur à avoir porté le maillot des Citizens. Il n’avait que 15 ans et 314 jours quand il entre en jeu contre Birmingham en 1962. Le latéral droit est prometteur et va franchir les paliers sans forcer. Sauf que sa carrière s’arrêtera un soir de derby en 1970. C’est là que George Best et Pardoe se chauffent et l’Anglais se brise la jambe gauche sur un tacle du Nord-Irlandais. Moche. À tel point que les toubibs évoquent une possible amputation. Il va mettre deux ans à s’en remettre et ne retrouvera jamais ses cannes. Maigre consolation, c’est City qui l’a emporté ce jour-là.

7 – Peter Schmeichel

Huit années dans les bois de United, une seule dans les cages de City. Jusqu’ici, rien d’exceptionnel. Ce qui l’est, c’est sa spécificité. Jamais durant ses neufs années passés à Manchester, le Danois n’a perdu un seul derby. Invaincu pendant huit ans avec les Red Devils de la première grande époque Ferguson (1991/1999), il trouvera le moyen de prendre quatre points sur six dans les derbys durant sa seule année à City (nul à Old Trafford, victoire à main Road). C’est qui le patron ?

8 – Shaun Goater

Formé à United – qui n’a jamais cru en lui – avant d’entamer un tour d’Angleterre des taules obscures, Goater et son corps de Gollum débarquent à City à 28 ans. En trois ans, il va enfiler les pions (une centaine) dont deux qui sont restés gravés dans les esprits. Pour la dernière du derby à Main Road en novembre 2002, l’ancien stade vétuste des Citizens, Goater va planter un doublé (Anelka avait ouvert le score) pour une victoire trois buts à un. Et comme l’homme des Bermudes est un homme de symboles, son doublé correspond à ses 100e et 101e buts pour City. Costaud.

9 – Le magasinier de City

Pour son flocage « Why Always Me ? » du set de tennis d’0ld Trafford. CQFD. Qui est-il ? Quel est son réseau ?

10 – Robbie Fowler

Dans la vie de Robbie Fowler, il y avait une certaine constance dans sa haine de United. Le mec a joué à Liverpool, Leeds et Manchester City. Plaisir. En 2004, alors que les Citizens sont à la rue, ils ne prennent pas de pincettes pour fracasser un United qui croit encore au titre. Score final : 4-1 avec une ouverture des hostilités signée du snifeur de ligne.

Big Bizot !

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