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TOP 10 : Espoirs déçus du Parc

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Il ne fait pas bon être formé au PSG, Mamadou Sakho et Clément Chantôme, purs produits du Camp des Loges qui font banquette cette année, ne font que confirmer ce théorème. Médiatisation trop précoce, concurrence déloyale, manque de bol ou parfois de talent, à Paris, les joueurs annoncés comme des futurs grands n'ont quasiment jamais confirmé sur la durée. Liste non exhaustive.

Nicolas Anelka : L’enfant terrible du football français a eu deux fois sa chance dans le XVIe arrondissement, une opportunité pas offerte à tout le monde. Parti sur la pointe des pieds à 17 ans pour exploser à Arsenal, Nico revient trois ans et plus de 30 millions d’euros plus tard pour offrir sa street credibility au PSG des banlieues. Sans succès, auteur de performances moyennes (pour un joueur de son statut), raillé pour son attitude et caricaturé par les Guignols, le Trappiste retraverse la Manche. L’incarnation vivante du proverbe suranné : « Nul n’est prophète en son pays ».

Richard Dutruel : Sosie de Mike Brandt, Dutruel a longtemps joué les doublures porte de Saint-Cloud, il faut dire qu’il était alors en concurrence avec le meilleur gardien français du début des nineties, Bernard Lama. Pas facile de jouer dans ces conditions, alors Richard s’en est allé piger avec succès au Celta Vigo (entre 1996 et 2000). Puis il a signé au Barça, mais la marche était trop haute pour lui.

Batho Ogbeche : Saison 2001-2002, en trois accélérations incandescentes et 4 buts, un adolescent nigérian, Batho Ogbeche, parvient à faire croire au Parc des Princes qu’il sera le futur grand joueur du club. Mais si être le plus jeune buteur de l’histoire du PSG à 17 ans, c’est bien, être titulaire à 20, c’est mieux. Prêté à Metz puis à Bastia, Batho enchaîne ensuite les clubs entre les Émirats, la D2 espagnole et la Grèce. Ogbeche a aujourd’hui 27 ans, il est intermittent du spectacle à Middlesbrough. Encore une victime du syndrome Peter Pan.

Clément Chantôme : Le chanteur fantôme avait tout pour réussir à Paris, à part peut-être un certain manque de charisme. Lancé dans le grand bain en 2006 par Guy Lacombe, il explose véritablement la saison dernière, sous les ordres d’Antoine Kombouaré. Aux portes de l’équipe de France, Chantôme séduit par son activité, sa pugnacité et sa technique sûre. Malheureusement pour lui, l’arrivée de Carlo Ancelotti sonne le glas de son temps de jeu. Entre les blessures à répétition et la concurrence de Sissoko et Thiago Motta, Clément n’apparaît plus sur le gazon parisien et devrait partir chercher fortune ailleurs. Dommage, depuis deux ans, il n’a jamais fait un mauvais match.

Maxime Partouche : En 2007-2008, le PSG effectue une saison abominable qu’il termine à la 16e place, en se sauvant lors de l’ultime journée grâce à Amara Diané. Du coup, il en fallait peu pour gagner les faveurs du Parc, cette année-là. A l’occasion d’un huitième de finale de Coupe de France contre Bastia, Partouche, 17 ans, qui fait des débuts culottés, est ovationné dès qu’il touche la gonfle. Le Parc scande même son nom. On croit alors au début d’une longue histoire, mais ce n’est qu’un feu de paille. Le jeune milieu offensif s’en va l’année suivante au Panionios. Rentré en France, il fait désormais rêver le Stade Dominique Duvauchelle de Créteil.

Younousse Sankharé : L’Emirates Cup, une compétition qui aura fait plus de mal que de bien aux espoirs parisiens, puisque c’est au cours de cette compétition que le natif de Sarcelles se fait remarquer en juin 2007, avec Loris Arnaud entre autres. On le dit alors convoité par Arsenal, mais Sankharé reste se faire les dents à Paris. Il commence à apparaître régulièrement sur les feuilles de match de Paul Le Guen, sans jamais devenir titulaire. Le milieu défensif d’origine mauritanienne part donc à Reims, puis à Dijon où il effectue une très bonne saison.

Samuel Piètre : Titulaire dans l’équipe de France championne du monde des moins de 17 ans à Trinité-et-Tobago en 2001, Samuel Piètre fait partie, avec Mourad Meghni, Le Tallec et Sinama Pongolle, de cette maudite génération 84 qui n’a jamais confirmé les espoirs placés en elle. Il n’apparaîtra que deux fois sous la tunique parisienne avant de partir en Grèce, puis à Créteil. Aujourd’hui à Poissy, Samuel Piètre est un joueur moyen, comme son nom l’indique en somme.

Rudy Haddad : Attendu comme un grand avant même d’avoir disputé un seul match en pro, Rudy n’aura jamais confirmé. Sollicité très tôt par les plus grands clubs européens, il intègre le PSG à sa sortie de la fabrique à champions de Clairefontaine. Lancé dans le grand bain en avril 2005 par Laurent Fournier, Haddad, annoncé comme le messie, ne disputera que des bribes de matchs avec le PSG avant de partir chercher du temps de jeu à Valenciennes. De confession juive, l’éternel espoir ira ensuite au Maccabi Tel-Aviv, puis deviendra un bon joueur de Ligue 2 à Châteauroux. Il cire désormais le banc auxerrois.

Filipe Texeira : En 2002-2003, les dirigeants parisiens, qui se remettent tout juste de leur crise des banlieues, décident de faire vendre des maillots à Pontault-Combault en recrutant portugais. Filipe Teixeira sera la tête de gondole. Annoncé comme un grand espoir par Luis Fernandez, parti le débaucher à Istres, le jeune milieu offensif ne s’imposera jamais au Parc, pis, il ratera l’immanquable lors d’un match perdu face à Guingamp, avant de retourner voir si l’herbe était verte dans son pays d’origine.

Pierre Ducrocq : Au milieu des années 90, alors que le PSG fait encore peur sur la scène européenne, Luis « la rafale » Fernandez lance quelques espoirs dans le grand bain, dont Didier Domi, Jérôme Leroy et Pierre Ducrocq, donc. Travailleur de l’ombre au poste de milieu défensif, Pierre et ses yeux de loup font le boulot. Toujours annoncé comme remplaçant en début de saison, le natif de Pontoise finit souvent titulaire. Après plusieurs saisons honnêtes sous les couleurs parisiennes, Pierre s’enfuit au Havre dont il devient capitaine, puis à Strasbourg. Il évolue aujourd’hui à Kavala. Cela valait bien la peine que Ducrocq se décarcasse.
Bonus tracks : Youssuf Mulumbu, Selim Benachour, Lorik Cana, Loris Arnaud, Jean-Christophe Bahebeck…

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