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Quatrième round !

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Quatrième round !

Après les trois confrontations en éliminatoires de CAN-Mondial qui ont viré ont profit de l'Algérie, Pharaons et Fennecs se retrouvent à nouveau. Une rencontre explosive dont l'enjeu pour les deux frères ennemis est rien moins que la suprématie du foot nord-africain. Avant le titre de Numéro 1 du foot africain tout court ? On verra ça en finale, avec le Ghana ou le Nigeria comme challenger. Algérie-Egypte, c'est ce soir, à 20h30 sur Orange... et en clair !

Le cigare des Pharaons ? Non, ils ne l’ont plus trop. Depuis qu’ils se sont fait fumer par l’Algérie en éliminatoires du Mondial, les Égyptiens sont redescendus sur terre. Rater la qualif pour la Coupe du Monde (encore, depuis 1990 !) alors qu’ils était leaders du foot continental, voilà sûrement ce qui les rend aussi irrésistibles à cette CAN. Car les Pharaons ont énormément à se faire pardonner, c’est pour ça qu’en Angola, ils ont mis un point d’honneur à gagner tous leurs matchs (4 sur 4). Qui plus est, le destin leur offre en guise de revanche l’Algérie sur un plateau, un défi susceptible en cas de victoire de leur faire expier pour de bon auprès de leur peuple le péché d’insuffisance manifesté contre ces satanés Fennecs. Tout l’enjeu de la rencontre tient en ces deux paramètres : avantage psychologique pour l’Algérie mais avantage “sportif” pour l’Égypte.

Lors des éliminatoires de Mondial, Algérie a vaincu l’Égypte une première fois très nettement 3-1 à Blida, a perdu 2-0 au Caire mais en se procurant dans le jeu des occasions assez nettes (un grand El Hadary) puis a gagné la belle à Khartoum 1-0 grâce à un but de Yahia. Le petit plus psychologique, c’est aussi un passé plus lointain : les Fennecs avaient déjà barré la route aux Pharaons pour le Mondial 2002 (1-1 fatal à Alger), mais surtout à la CAN 2004 en Tunisie, ils les avaient battus 2-1 à Sousse, les contraignant à rentrer au Caire dès le premier tour. La victoire 3-1 ap sur l’un des favoris, les Ivoiriens, a aussi de quoi faire méditer les Pharaons…

Côté égyptien, un statut de N°1 africain, encore une fois, qui repose sur les deux titres continentaux 2006 et 2008, rehaussé en Angola par deux victoires sur le Nigeria et surtout sur le Cameroun, l’un des autres favoris. Pour faire très court : la CAN, c’est son truc, à l’Égypte. Presque “sa” chose…

Deux équipes qui se ressemblent

La rencontre s’annonce donc serrée. D’autant plus que les deux équipes adoptent un même schéma de jeu plus trop usité ces temps-ci : l’antique 3-5-2 de l’Argentine 1986 de Bilardo (et de l’Allemagne dans les années 90). Un système compact, avec un axe travailleur et des couloirs très actifs. Là aussi, les deux équipes se valent et ont des arguments à faire valoir. En défense, les deux trios Halliche-Bougherra-Yahia et Gomaa-Fathalla-Saïd sont de forces équivalentes, très costauds dans le duel aérien. Du fait du système en 3-5-2 des deux équipes avec deux joueurs de couloirs qui doivent pistonner en attaque-défense et en milieu-défenseur, on observe parfois des déséquilibres défensifs sur les côtés où l’adversaire a été souvent en mesure de centrer ou déborder. Un Belhadj est parfois en retard dans le replacement, mettant ses partenaires en difficulté.

Côté égyptien, on a noté une plus grande perméabilité défensive et des occasions subies plus nombreuses qu’autrefois. Il n’y a qu’à voir le nombre impressionnant de corners camerounais en quarts… C’est au milieu proprement dit que les Pharaons possèderaient un léger avantage : privé du stratège Abou-Treika (un mal pour un bien ?), l’Égypte possède un vrai grand leader en la personne de l’inusable Ahmed Hassan (34 ans, 170 sélections), déjà auteur de trois buts. Le cœur du jeu égyptien repose sur Ahmed Hassan, Fathi et Hosny : tout passe par eux, tout part d’eux. Avec Ziani, Mansouri et Meghni, l’Algérie a du répondant. Le problème, c’est que Meghni n’offre pas un rendement continu tout au long des rencontres, ce qui pousse souvent l’attaquant Matmour à venir travailler un peu plus bas. En attaque, petit avantage égyptien du duo Zidan-Meteeb (2 buts) sur Guezzal-Matmour. Idem pour le gardien : avantage El Hadary sur Chaouchi.

Une issue indécise

Alors ? Alors malgré de-ci, de-là des petits avantages en faveur de l’Égypte, la partie demeure serrée. L’Égypte est plus “abordable” qu’avant du fait de son vieillissement (dur-dur la fraîcheur physique contre le Cameroun). Les deux équipes ont joué chacune une prolongation en quarts mais l’Algérie a eu une journée en plus de récupération… Qui plus est l’Égypte subit beaucoup plus la pression de l’adversaire alors qu’avant, elle l’étouffait sans pitié. L’Algérie est en gros progrès tactiques et arrive mieux à contrôler le jeu en faisant tourner la chique. Au Caire et à Khartoum, les Fennecs s’étaient fait manger au milieu du fait de la possession de balle presque exclusivement égyptienne. Au vu de leur match contre la Côte d’Ivoire, une plus grande maîtrise collective semble mieux poser leur jeu. Après, tout peut arriver : un but sur coup de pied arrêté pour les Fennecs qui, on le répète, sont excellents dans le jeu aérien (Bougherra, Halliche, voire Saïfi) ou bien une frappe monumentale d’Ahmed Hassan, ou un coup de patte de Naguy pour les Pharaons…

Pour finir, une considération plus générale au niveau continental : une défaite algérienne plomberait le moral du contingent africain qualifié pour le Mondial. Une Afrique du sud faible, un Cameroun et une Côte d’Ivoire inquiétants (voire surcotées ?) et une Algérie au tapis, en plus d’un Ghana décevant et d’un Nigeria limité… De quoi raviver les regrets éternels de voir l’Égypte absente en Coupe du Monde. Surtout si les Pharaons enlèvent dimanche une troisième couronne d’affilée…

Léon, tueur à gages

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