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PSG : viser le mois de mars, ça ne me fait pas peur

Par Steven Oliveira
PSG : viser le mois de mars, ça ne me fait pas peur

Si le Paris Saint-Germain écrase la Ligue 1 de son talent, Thomas Tuchel a confirmé en conférence de presse que son club est loin d'être arrivé à son paroxysme et ne pense qu'au mois de mars et les matchs à élimination directe de C1. De quoi expliquer la défaite à Liverpool et les changements de composition à chaque rencontre ?

Le Paris Saint-Germain vous parle d’un temps que les moins de quatre-vingts ans ne peuvent pas connaître. Une époque où le PSG n’était pas encore né et où le moustachu à l’affreuse raie sur le côté n’avait pas encore sonné le début de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes en 1936, et l’Olympique lillois entame sa quatrième saison en Division 1 par huit victoires en autant de matchs. Et si cela n’a pas suffi au club nordiste pour remporter le championnat de France (le club finissant 5e), cela lui aura toutefois permis de détenir seul un record dans l’Hexagone. Un record que le Paris Saint-Germain est venu égaler après sa victoire à Nice le week-end dernier (0-3). Et pourtant, la bande à Thomas Tuchel ne carbure pas encore à plein régime, comme est venue le rappeler la défaite à Liverpool lors de la première journée de Ligue des champions (3-2).

Tuchel : « Ce n’était pas le bon moment pour affronter Liverpool »

À Anfield, le Paris Saint-Germain a certes été tout proche de repartir avec un match nul, mais cela n’empêche que les coéquipiers de Thiago Silva se sont fait relativement tordre dans le jeu par les Reds. Et si Thomas Tuchel avait d’abord déclaré que « la défaite n’est pas logique » , le technicien allemand est revenu à la mesure en conférence de presse ce mardi : « Tu sais que la réaction officielle ne doit pas être la réaction officieuse dans les vestiaires. C’était une défaite très dure pour nous et nous n’avons pas joué à notre top niveau. C’était nécessaire de rester calme et de faire des critiques dans les vestiaires. » Si l’ancien coach de Dortmund a bien poussé une gueulante dans le vestiaire après la rencontre, il avoue par la suite que son club n’était tout simplement pas encore prêt physiquement pour affronter le dernier finaliste de la C1 : « Il faut être réaliste, c’est une équipe très forte qu’on a eu à affronter. Il faut se dire que ce n’était pas le bon moment pour les affronter, il y a eu peut-être trop d’attentes pour ce match. Il faut s’améliorer sur des points importants et digérer cette défaite. Tout le monde l’a bien compris. »

Coupe du monde oblige, les joueurs sont revenus plus tard à l’entraînement, et Thomas Tuchel et son staff ne visaient donc pas ce premier match face à Liverpool, mais bien le retour au Parc des Princes lors de la cinquième journée et les matchs à élimination directe qui en découlent en cas de qualification. Autrement dit, ne pas refaire comme la saison dernière et la large victoire face au Bayern Munich au Parc des Princes lors de la deuxième journée (3-0), avant d’être surclassé en Allemagne au retour (3-1) et lors du huitième de finale contre le Real Madrid. Car le Paris Saint-Germain n’a qu’un mot à la bouche depuis l’arrivée des Qataris : la Ligue des champions. Présent lui aussi en conférence de presse d’avant-match, Neymar a d’ailleurs avoué que le PSG ne pensait qu’aux huitièmes de finale de C1 : « Je ne suis pas à 100% de ma forme et personne n’est à 100%. On est au début de la saison, le haut niveau arrive début mars. » Sympa pour les défenses de Ligue 1 à qui il a déjà claqué sept buts.

Dix matchs, dix compositions différentes

Le Paris Saint-Germain a beau rouler sur la Ligue 1, il n’en reste pas moins en rodage. Pour preuve, en dix rencontres officielles cette saison, l’Allemand n’a jamais utilisé les mêmes onze joueurs. Dix compositions différentes et presque autant de tactiques dissemblables qui viennent prouver que l’ancien technicien de Dortmund tâtonne encore concernant son équipe type et son schéma tactique préférentiel. À moins que Thomas Tuchel soit tout simplement du genre à s’adapter à l’adversaire. C’était notamment le cas à Nice où le PSG s’est présenté avec trois défenseurs, Moussa Diaby en piston gauche et Christopher Nkunku à droite. « C’était nécessaire de jouer à trois à Nice, car c’était notre troisième match en une semaine. C’est compliqué de jouer avec quatre défenseurs contre le dispositif niçois. C’était vraiment top, car nous n’avons eu qu’un seul entraînement et nous l’avons préparé pendant quinze minutes. C’était vraiment un match de haut niveau, mais ce n’était pas pour tester quelque chose pour le match de demain. Maintenant, on a un autre plan pour Belgrade » , confesse Tuchel. Une chose est certaine, avec le retour de Marco Verratti dans le groupe et l’absence très probable de Julian Draxler, le PSG va se présenter face à l’Étoile rouge de Belgrade avec une onzième compo différente en autant de matchs.

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