Présentation 32e journée de L1

Samedi

19H

Grenoble-Toulouse :

Saint-Marcellin VS Rocamadour. Les Isérois restent sur trois défaites d’affilée, leur plus mauvaise série depuis l’exercice 2005/2006. “Purple Rain” au stade des Alpes, Cetto and Co à portée de victoire du podium et de sa Champions. Sur le chemin du retour, Gignac profitera-t-il d’une pause-pipi à Marseille pour parapher son contrat ? Une place à la Commanderie pour sa roulotte en échange d’une prestation aléatoire lors de Toulouse-Marseille (J-5) en caution.

Monaco-Rennes :

Dans la série “match compte nul”, celui-ci tient sa place avec style. 2500 bornes aller-retour pour des Bretons, d’ores et déjà dans leur match… de coupe, à Grenoble mardi prochain. L’ASM capable de tout et de rien. De l’ambiance, du spectacle et des buts. Ou peut-être rien de tout ça.

Nantes-Nice :

Tournant de la semaine pour des Azuréens égarés dans les méandres du championnat, qui cherchent un sens à leur vie. Pas emmerdé par le classement, Loïc Rémy a planté quatre pions lors des trois dernières journées… Histoire d’attirer le chalant. Nantes n’a plus gagné à la Beaujoire depuis le 6 décembre, Klasnic s’est taillé du côté de Brême. Bekamenga devrait épauler Bagayoko. Quand il s’agit de faire plaisir, y’a pas à dire, Kita se place là.

Sochaux-Auxerre :

Arbois contre Chablis. Florence Baverel et Fabrice Guy, anciens champions olympiques (si si) pour donner le coup d’envoi, ça plante le décor. L’escouade polonaise en visite à Bonal avec Pedretti en audioguide, pour présenter l’effectif doubiste où figurent Pichot et Isabey, en qualité de reliques, Zverkos et Erding pour l’exotisme franc-comtois, Dalmat, en guise de mascotte.

Valenciennes-Le Mans :

Le 12e contre le 13e, ça donne le ton. Depuis le réveillon, VA a retourné cinq des six équipes ayant fait le voyage jusqu’à Nungesser. Les Manceaux n’ont plus gagné en déplacement depuis le 4 octobre. Les jeux sont faits, et rien ne va plus ?

Caen-Nancy :

Une barrique de rêve. Les Lorrains débarquent chez des Normands à la frontière d’une révocation en L2. Les Blaugranas caennais n’ont plus gagné à Michel-d’Ornano depuis novembre. Après trois défaites consécutives à l’extérieur, Correa et sa clique ne sont pas bien loin non plus d’intégrer le peloton de relégation. Pas de quoi faire les malins, donc.

21H

Saint-Étienne-Lille :

Le grand-match. “Saturday night fever”, à Geoffroy-Guichard. Des Lillois bien planqués dans le pack de six, frais et dispos. Des Verts qui ne demandent qu’à consommer. Les uns rêvent de soirées C1, les autres d’esquiver les kermesses sur Eurosport. Qui c’est les plus forts ? On se demande, vraiment…

Dimanche

17H

Lorient-Marseille :

A l’aller, les Merlus s’étaient emballés, 3-2 en terre phocéenne. Audard versus Brandao, pour confirmer la supériorité du championnat ukrainien. La phrase d’avant-match de Diouf : « Si l’OM remporte ses sept matches, on est champions. Alors en quoi ce Bordeaux – Lyon est-il décisif ? » . Ça se défend. Putain, la voilà l’affiche du week-end.

PSG-Le Havre :

Lors de la 14e journée, Claude MC and co s’étaient imposés 3-1 dans les docks, un doublé de Hoarau en bonus track pour les nostalgiques. Ce dimanche, le buteur parisien reçoit ses potes du HAC. Le genre de match que le PSG sait perdre avec talent, Landreau avec génie.

Bordeaux-Lyon :

L’évènement, rien que ça. La C1 sous le signe de l’Hexagone. Karim Benzema veut « marcher sur Bordeaux » , Marius Trésor a « très peur » . Les Girondins n’ont plus perdu à Chaban depuis le 7 octobre 2007… face aux Gones, ok. Enfin, étant donné que tout va se jouer à Lorient…