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On était à Valencia pour la présentation de Nani

Par FM Boudet, à Valencia
On était à Valencia pour la présentation de Nani

Tout frais couronné champion d'Europe avec le Portugal, Nani a été présenté officiellement jeudi soir à Mestalla. L'ancien Red Devil était particulièrement attendu.

Avec un peu de retard, Luís Nani s’est présenté au Palco VIP de Mestalla, aux côtés du directeur sportif Suso Garcia Pitarch et du conseiller Kim Koh. Prévue à 19h15, ce jeudi 14 juillet, la conférence de presse a débuté avec un petit quart d’heure de retard, tandis que des milliers de supporters blanquinegros faisaient la queue pour apercevoir le Portugais. Polo blanc à l’effigie du club, boucles d’oreilles rutilantes, Nani répond en espagnol et en portugais, confirmant l’adage selon lequel un Portugais peut parler espagnol, mais pas l’inverse. Nani est la première recrue officielle du VCF (Alvaro Medran a été présenté avant lui, ndlr), un fichaje estrella avec un contrat de 3 ans. Le VCF a intérêt à ne pas avoir loupé son coup. Car si l’indemnité du transfert de 8,5 millions d’euros payée à Fenerbahçe est relativement modique, son salaire le classe directement en tête de la pyramide avec 7,5 millions d’euros nets par saison.

Álvaro Negredo, sur le départ, coûtait aux environs de 6,5 millions d’euros au VCF. Nani est donc un investissement qui devra rapporter plus gros que le Tiburon, immense bide (au propre comme au figuré) des 18 derniers mois. Peu de choses sont à retirer de la conférence de presse, très policée. Nani est content d’être là, il a de l’ambition, il a gagné en expérience (29 ans, 101 sélections avec les Quinas), il est là pour l’équipe (le fameux « soy un jugador mas » ) et il veut continuer sur sa lancée de l’Euro (3 buts). Ailier ou deuxième pointe ? Pas important. Pako Ayestaran décidera.

Numéro magique, capoeira et Philippe Risoli

Une saison catastrophique, trois entraîneurs, pas d’Europe et pourtant une ferveur intacte. Quelques jours après avoir clôturé la campagne de réabonnement avec 34 000 cartes vendues, Valencia peut s’enorgueillir d’avoir rassemblé plus de 20 000 spectateurs pour recevoir Nani. Face à l’afflux massif, la tribune principale supérieure a été ouverte, ainsi que les parties basses des deux virages. Si on osait comparer avec l’OM qui a vécu une saison comparable à celle du VCF, ça ferait un brin mal… Pour patienter, un type enquille les jongles de la tête pendant un bon moment et son exploit est retransmis sur l’écran géant. Quelques gamins ont ramené des pancartes à l’effigie de leur nouveau héros dans l’espoir de récupérer un maillot. Le Portugais arrive sous les vivats de la foule, cette fois-ci en tenue de footballeur.

Quelques instants plus tard, il tombe la veste de survêt’ pour dévoiler le numéro. Ce sera le 17, comme en sélection. Ensuite, c’est un peu la foire au n’importe quoi : Nani répond à des questions de gamins au bord de l’estrade, Nani fait de la capoeira avec un groupe brésilien, Nani reçoit un cadeau pour son Euro, Nani grimpe dans un SUV sponsor du club, moment qui n’est pas sans rappeler les glorieuses années du Juste Prix de Philippe Risoli. Traditionnel bisou sur l’écusson, abrazos aux supporters en fauteuils roulants, distribution de ballons et maillots signés, selfies avec ceux qui ont déjà acheté le maillot floqué à son nom : l’ancien de Manchester United ne chôme pas et le fait avec le sourire. Pourtant, le bonhomme est sur le pont depuis le matin, entre une visite de la Cité des arts et des sciences sous le cagnard pour prendre quelques photos, un passage au Megastore de la Plaça de l’Ajuntament à la rencontre de l’aficion, la signature officielle du contrat et cette présentation de plus d’une heure.

Nani-Gomes-Alcácer : le trio rêvé par l’aficion

Avec cette recrue, Valencia veut frapper fort et montrer qu’il a encore un pouvoir d’attraction, même sans Ligue des champions et avec le fair-play financier qui plane au-dessus de sa tête. Frustrés par la réussite du rival du Sevilla FC, les Valencienistes veulent relever la tête. Les « Puta Sevilla » entendus pendant quelques secondes ne trompent pas. Avec l’arrivée du Portugais, ce sont l’ambition et le rêve qui reviennent au VCF. Et même si Nani n’est pas réputé pour être extrêmement régulier, il sort de deux saisons à 12 buts, au Sporting CP et au Fener.

Il pourrait très bien être complémentaire de Paco Alcácer dans une attaque à deux pointes. Surtout, le natif du Cap-Vert serait inspiré de convaincre André Gomes de rester au moins une saison supplémentaire sur les bords du Turia. Annoncé un peu partout et finalement nulle part, le milieu créateur sort d’un Euro globalement décevant. Suso a catégoriquement refusé d’évoquer son cas, mais si le binôme lusitanien pouvait être aligné, le VCF version 2016-2017 aurait une sacrée allure.

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