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N’Gog : « J’ai beaucoup appris avec Benítez »

Propos recueillis par Maxime Brigand
N’Gog : « J’ai beaucoup appris avec Benítez »

Parti du Paris Saint-Germain en 2008 avec une étiquette de crack, David N'Gog est revenu en France, à Reims, dans les dernières heures du mercato. Après s'être baladé entre l'Angleterre et le pays de Galles, de Liverpool à Swansea en passant par Bolton, l'attaquant de 25 ans entend bien relancer sa carrière en Ligue 1. Retrouvailles avec un prématuré.

Six ans après ton départ pour Liverpool, tu reviens en France. Comment expliquer ce retour en Ligue 1 ?

Je suis arrivé à un moment de ma carrière où j’ai besoin de temps de jeu. J’ai 25 ans, je suis parti du PSG en 2008 et depuis la Ligue 1 a beaucoup évolué. Le championnat est plus attractif et je trouvais ça important de revenir jouer dans mon pays d’origine.

Quel a été le discours de Reims alors que beaucoup d’autres clubs te tournaient autour ?

Finalement, c’est le seul club qui m’a fait une offre concrète. Jean-Luc Vasseur, l’entraîneur, a également montré un grand intérêt pour me faire venir et c’était important pour moi, vu que je le connaissais du temps où il entraînait les jeunes à Paris. La relation avec l’entraîneur est pour moi très importante, mais surtout Reims est aujourd’hui un club qui est en train de grandir avec un projet très ambitieux.

Le 18 novembre 2006, Guy Lacombe, alors entraîneur du PSG, te lance en Ligue 1 contre Bordeaux. À ce moment, penses-tu pouvoir t’imposer à Paris ?

Bien sûr ! Quand tu fais toute ta formation dans un club, surtout à Paris, tu es ambitieux, tu veux aller le plus loin possible avec lui.

Pourtant, comme beaucoup de joueurs de ta génération (Sankharé, Arnaud, Ngoyi), tu as quitté le club très jeune. Encore aujourd’hui, les jeunes issus du centre de formation comme Rabiot ou Coman sont partis ou en passe de le faire…

Paris est un club différent, où les attentes vis-à-vis des jeunes ne sont pas les mêmes. Les performances doivent être immédiates, c’est beaucoup plus dur de s’exprimer et de se faire une place. Pourtant il y a des jeunes de grande qualité…

Et en 2008, Liverpool te recrute pour deux millions d’euros. Comment ce transfert s’est-il passé ?

J’étais jeune (19 ans), mais ça a été une décision personnelle. J’ai reçu une proposition d’un très gros club, ambitieux, et j’ai estimé qu’il était temps pour moi de partir, que c’était le bon moment. C’était une opportunité à saisir et je ne le regrette pas aujourd’hui. J’ai eu la possibilité de grandir dans le meilleur championnat du monde, la Premier League.

Lors de ton départ de Paris, il y avait quand même beaucoup de doutes sur ton potentiel et tes capacités à te faire une place dans un club du calibre de Liverpool…

Je me fiche de ce que les gens pensent. La présence et le discours de Benítez ont été très importants. Je représentais un investissement et le club avait l’ambition de faire de grandes choses avec un bon groupe. J’étais très jeune, mais j’ai été très bien accueilli. Dès ma première saison, on a terminé deuxième avec de grosses statistiques. C’était un grand pas pour moi et j’ai découvert un environnement différent, le public d’Anfield qui est pour moi le meilleur du monde. C’était fantastique !

Et tu as aussi découvert rapidement la Ligue des champions.

Quand tu joues à Liverpool, tu souhaites la disputer tous les ans. Tu veux faire partie de cette compétition, te confronter aux meilleures équipes, aux meilleurs joueurs. Et cette musique…

Cette saison-là, Fernando Torres se blesse et Benítez te confie même l’attaque de Liverpool pour toi tout seul.

C’était dans la continuité. Mon adaptation se passait bien et Rafa Benítez me faisait beaucoup travailler. Il m’a beaucoup conseillé sur mon placement, l’attitude à adopter lors des phases de transition. J’ai également compris l’état d’esprit du foot anglais, et j’ai rapidement progressé.

Lors de tes premières semaines en Angleterre, tu as aussi connu les joies des tabloïds qui te prêtaient une liaison avec la sulfureuse Katrina Harrisson…

Ce ne sont que des rumeurs, cette relation n’a jamais eu lieu. J’étais jeune et j’ai compris très rapidement le jeu de la presse britannique. Il faut savoir s’en méfier.

Finalement en 2011, tu décides de rejoindre Bolton où tu resteras trois ans. Tu commences alors à être sélectionné en parallèle chez les Espoirs, quel est ton rapport au maillot bleu ?

Depuis le début de ma formation au PSG, j’ai été sélectionné dans quasiment toutes les catégories en sélection nationale. Porter le maillot de l’équipe de France est pour moi à chaque fois un honneur. J’adorais les rassemblements avec mes potes, entendre la Marseillaise avant le coup d’envoi… J’ai envie de continuer l’aventure avec ce maillot.

Justement, il y a quelques mois, il a été évoqué une possibilité pour toi d’être également convoqué par le Cameroun dont ton père est originaire. Qu’en est-il de ta décision ?

Aujourd’hui, je me concentre sur mon club, c’est le plus important. Le Cameroun est une grande sélection, je suis très heureux d’avoir une possibilité d’évoluer avec ce pays, mais pour le moment je n’y pense pas. Le plus important, c’est le terrain et pour le moment je n’ai reçu aucune convocation.

Avant de rejoindre Reims cet été, tu as effectué une pige de six mois à Swansea où tu as connu un autre grand entraîneur, Michael Laudrup. Comment s’est passée cette rencontre ?

Je ne l’ai connu que quelques semaines, car peu de temps après mon arrivée, Laudrup a été viré par le club. Mais je garde un très bon souvenir de lui. Il sait parler à ses joueurs de sa grande expérience de joueur et s’en sert pour faire comprendre sa philosophie de jeu qui est très arrêtée : les petites passes, le jeu dans les espaces…

Quels objectifs t’es-tu fixés pour cette saison ?

Jouer le maximum de rencontres et aider le club dans sa progression. En tant que buteur, je souhaite surtout marquer beaucoup de buts (il en a déjà inscrit un en amical lors de sa première apparition sous le maillot rémois contre Charleroi, ndlr) pour me refaire un nom ici en France. Prendre du plaisir pour se relancer, ça serait déjà le plus important.

Propos recueillis par Maxime Brigand

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