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Nantes, chez lui à Saint-Denis

Par Léo Tourbe, au Stade de France
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Nantes, chez lui à Saint-Denis

Pour leur première finale de coupe au Stade de France depuis 2004, leur première de Coupe de France depuis 2000, les supporters nantais ont envahi l'antre dionysien et fait résonner très fort une arène qui a pourtant du mal à rugir.

Sur le papier, une finale au Stade de France, ce n’est pas forcément super glamour d’un point de vue ambiance, tant ce stade n’est pas conçu pour faire un bruit monstre. Mais quand, à la louche, il y a 50 000 Nantais qui y débarquent, l’arène dionysienne se pare d’un visage que l’on voit quasiment une fois par décennie. Venus en nombre, les fans des Canaris, emmenés par les bouillants membres de la Brigade Loire, ont mis du jaune partout à Saint-Denis. Vingt-deux ans qu’ils n’avaient plus soulevé ce trophée, il fallait bien marquer le coup. « C’est magnifique, ça fait 20 ans que les supporters attendent ça, je pense que tout le monde a pris du plaisir. Même sur le terrain, il y a une super ambiance », affirmait Nicolas Pallois, après le sacre.

Marée jaune

Il fallait voir le métro à 16 heures, soit cinq heures avant le coup d’envoi, pour se rendre compte de l’effervescence. Le moyen de transport préféré des Parisiens était pris d’assaut par une marée jaune déjà bien réveillée, et qui s’échauffait la voix au milieu de locaux perplexes de voir autant de bonne humeur dans une rame. Pour deux fans niçois, dix supporters nantais offerts. Étaient acquis à la cause des Nantais un virage et 70% des deux tribunes latérales. Une véritable invasion, dont les joueurs ne furent pas surpris : « Les supporters sont venus nombreux, mais on s’y attendait, c’est le public du FC Nantes ! », souriait Ludovic Blas, après le match. Les Niçois avaient beau se casser la voix et ramener leur emblématique aigle jusqu’à Saint-Denis, leurs efforts furent rapidement recouverts par la chorale ligérienne. Même si, lors de la finale de la Gambardella puis des échauffements, les fans des Aiglons semblaient bien rivaliser et compenser avec une énergie extraordinaire. Supporter, c’est comme jouer : il faut pas y aller ni trop fort ni trop vite, sinon, on puise rapidement dans ses réserves.

Le coup de massue fut probablement à vingt minutes du coup d’envoi, lorsque le virage jaune fit dérouler un immense tifo s’étalant sur les trois étages du plus grand stade de France et recouvrant l’intégralité de cette tribune. « Quoi qu’il arrive, maintenons le cap », pouvait-on lire en dessous de cette gigantesque bâche, où cohabitaient un bateau et des supporters nantais. L’annonce des joueurs du Gym a été complètement couverte par les chambrages des futurs vainqueurs de la Coupe de France. Dès le premier coup de sifflet de Stéphanie Frappart, les supporters canaris craquèrent quelques fumigènes aux couleurs du club, ce qu’ils réitéreront en début de second acte. Les chants n’ont jamais semblé baisser d’intensité de 20h30 à 23h20.

Le véritable douzième homme

Chaque dribble, chaque contre, chaque occasion, chaque frémissement a arraché au moins une onomatopée aux Nantais. Dont le soutien a très clairement aidé les joueurs, incroyables de sérénité et portés à chaque touche de balle. « C’est vraiment de la folie, les supporters sont super et nous ont permis de faire un super match aujourd’hui », analysait Marcus Coco. Il est presque dommage qu’ils n’aient pas marqué davantage de buts pour faire grimper la température encore un plus souvent. « Le public est en train de s’identifier à son équipe, il frémit de nouveau et il n’y a rien de plus beau que de voir la Beaujoire exploser de joie », commentait Antoine Kombouaré face à la presse, au moment de la qualification face à Monaco. Et franchement, il pourrait étendre ce sentiment au Stade de France.

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