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  • FC Barcelone/Juventus Turin (3-1)
  • Notes

MSN en statut « Champions »

Par Mathias Edwards et Romain Canuti
MSN en statut «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Champions<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Messi, Neymar et Suárez ont été à la hauteur de l'événement pour offrir la Coupe à Xavi. Pogba a aussi été au niveau, mais il était plus isolé.

FC Barcelone

Marc-André ter Stegen (7) : Une transversale sublime pour Dani Alves en première mi-temps, pour faire parler son jeu au pied. En seconde, quand ça chauffait, il s’est plus emmerdé et a tout dégagé sans fioritures. Faut pas déconner.

Jordi Alba (7) : Il est allé à l’expérience sur Pogba en première pour une faute non sifflée à l’entrée de la surface. En tribunes, Chiellini s’est surpris à vibrer sur un tel coup de vice.

Javier Mascherano (5) : Mauvais crampons dès le départ, qui l’ont fait rater ses deux premières interceptions. Jamais dans le coup derrière. Une affaire à saisir pour Adidas peut-être. Ou Kipsta.

Gerard Piqué (7) : Il a fait du Piqué. Tout dans le mental, à rassurer tout le monde en faisant croire qu’il maîtrise alors qu’il n’en sait foutrement rien. Tout un art.

Dani Alves (7) : C’était tout juste s’il n’était pas dans un duel de feu face à Vidal dans La nuit des sosies. Ils se sont excités tout pareil devant l’arbitre. Mais Alves a fait parler son expérience pour moins se faire repérer. Et pouvoir être à la faute sur Pogba dans sa surface sans se voir siffler péno.

Sergio Busquets (6) : Pas à son avantage face au milieu de la Juve, on va dire qu’il a eu le mérite de ne pas craquer.

Ivan Rakitić (8) : Il est beau comme Sting au sommet de sa carrière. Every little thing he does is magic.

Andrès Iniesta (7) : Il portait deux brassards. Il a fait un match comme d’hab, juste avant tout, avec des récup’ discrètes et la passe dé’ sur le premier but, avec une feinte de frappe bien moins mariole que Neymar, mais tout aussi déstabilisante.

Lionel Messi (10) : Il donne l’impression d’avoir joué un petit match, pour se préserver pour la Copa América. Il a d’abord commencé par ne faire que des ouvertures de quarterback. Cela amène le premier but. Puis un rush en première pour donner de la matière aux potes chambreurs de Pogba et Évra. Une autre en seconde pour mettre le deuxième but. (PS : la note était rentrée avant le match. Désolé mais on n’a pas le temps).

Luis Suárez (6) : On ne souligne jamais assez la difficulté de sa place. Neymar et Messi en font tellement qu’il court dans tous les sens pour exister. Résultat, beaucoup de déchets, notamment techniques. Mais il était là en renard, quand Buffon a relâché une frappe de son keyplayer. L’essentiel est là.

Neymar Jr (9) : Dès sa première balle, il a donné le ton, cherchant – et parvenant – à casser les reins de Lichtsteiner. Même quand il y avait trop de loubards d’en face et un ballon qui venait du ciel, il a cherché à faire le malin. Cramé à la fin, il a quand même ajusté Buffon sur un très bon service de Pedro.

Xavi (8) : Il est entré 20 minutes, pour s’offrir à une minute de la fin un duel digne d’Olive et Tom (tibia contre tibia, ballon au centre) avec Pirlo. Non seulement il l’a gagné, mais ça a débouché sur le troisième but.

Mathieu (6) : Il est entré. Dans le match et dans l’histoire. 11 ans plus tard, la célébration au milieu de la pelouse lui procure un sentiment étrange. Plus de Gérard Gnanhouan, de Maxence Flachez, de Marcelo Trapasso et de Jaouad Zaïri, pour gueuler avec lui. En même temps, la Champions, c’est pas la Coupe de la Ligue.

Pedro (8) : Il a joué à la perfection son rôle de supersub avec un contre joué comme il faut en fin de match, pour un but de Neymar. Ce qui fait dire qu’il est un peu bête d’avoir prolongé son contrat il y a trois jours. Le parfait lieutenant aurait sûrement mérité le meilleur salaire derrière Messi après la démonstration de ses 5 minutes ce soir.

Juventus Turin

Buffon (7) : Le drame de l’abandon des seniors. Livré à lui-même par une défense trop souvent dépassée, le beau Jean-Louis a retardé l’échéance tant qu’il a pu, en sortant des parades folles sur des frappes de Dani Alves et Suárez.

Lichtsteiner (4) : Le Suisse a demandé à jouer vêtu d’un short ridicule, cela lui a été refusé. On a vu le résultat.

Barzagli (3,5) : Si vous vous demandiez pourquoi l’ancien de Wolfsburg est habituellement remplaçant, maintenant vous savez.

Bonucci (3,5) : En distribuant deux ou trois coups de genou en prenant bien soin d’engueuler sa victime, il a tout tenté pour fait oublier Chiellini. En vain.

Évra (6) : Pour se montrer décisif, Messi a dû quitter la zone du Français. En muselant tant bien que mal l’Argentin, il a tout fait pour forcer Lizarazu à prononcer son nom. Mais le Basque est costaud.

Pirlo (5) : Titof avait son sketch des chips, Andrea a celui des larmes en finale face à des Espagnols. Il le bosse depuis l’Euro 2012. Aussi chiant que les comiques qui sortent les mêmes vannes à la télé et en spectacle.

Marchisio (6) : Tout va très bien, Monsieur le Marchisio, Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise, On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise, Votre défense vous pénalise,
Mais, à part ça, Monsieur le Marchisio Tout va très bien, tout va très bien.

Pogba (7) : Il a été courageux, le meilleur joueur de son équipe. Il aurait pu obtenir deux penalties. Mais il repart avec une médaille d’argent. En plein Roland Garros, belle leçon de lose à la française.

Vidal (3) : En l’absence de Chiellini, c’est visiblement lui qui était chargé d’administrer le premier gros taquet, celui censé intimider l’adversaire d’entrée. Le problème, c’est que lorsqu’il l’a mis à Iniesta, le Barça menait déjà 1-0. Plus calme en seconde période, le Vidal qui a pris un jaune à la 10e, embrouillé Neymar à la 14e et claqué Dani Alves à la 20e a manqué à tout le monde. Allegri décide de mettre fin à la Vida Loca à la 79e, en le remplaçant par Pereyra.

Morata (7) : Al Varreau a bien fait swinguer Mascherano, jusqu’à son égalisation de renard. Remplacé par Llorente à la 85e.

Tévez (6) : Trouvant le pâturage berlinois à son goût, l’Apache a décidé d’y planter son tipi. Et de n’en sortir qu’à la 55e, histoire de placer la frappe qui amène l’égalisation.

À lire : le compte-rendu du match

Dans cet article :
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Par Mathias Edwards et Romain Canuti

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