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  • Ligue 1
  • 1re journée
  • Lyon/Rennes (2-0)

Lyon démarre par une victoire et un couac

Par William Pereira
Lyon démarre par une victoire et un couac

Agacé par la sortie sur blessure de Fekir en première mi-temps, Hubert Fournier a fini par retrouver le sourire après la pause. Grâce à des buts de Malbranque et Lacazette, Lyon a battu une équipe de Rennes sans vie pour sa première de la saison.

LyonRennes (20) S. Malbranque (63′), A. Lacazette (72′) pour Lyon

Quelques jours avant son premier match de Ligue 1 en tant qu’entraîneur de l’OL, Hubert Fournier se plaignait de ne pas avoir de buteur digne de ce nom dans son effectif. Le ballon de but gâché par Yattara à la 53e minute et la nature des buteurs du jour ont certainement consolidé ses doutes. Mais après la victoire contre le Stade rennais, il pourra également s’inquiéter du manque de meneurs en bonne santé dont il dispose. Après Clément Grenier et Yoann Gourcuff, Nabil Fekir a également pris la direction de l’infirmerie à la 26e minute de jeu. Après une énième remontée de balle dans le camp rennais, le jeune Lyonnais ne résiste pas à une charge violente de Cheikh M’Bengue dans le dos et retombe sur son épaule. La clavicule semble avoir été touchée. Il hurle de douleur. Hubert Fournier, lui, se ronge les ongles sur son banc. Il faut dire que tout le jeu de l’OL, ou presque, reposait sur ses épaules. Intéressant à défaut d’avoir été réellement étincelant au cours de la première moitié du premier acte, Fekir avait le mérite de réussir ses passes et de se balader entre les lignes du Stade rennais. Après sa sortie, les occasions ne viennent quasiment plus que des coins. Tolisso trouve la barre transversale sur corner juste avant la mi-temps. Juste après la reprise, c’était au tour de Maxime Gonalons d’échouer de peu dans le même exercice.

Malbranque décisif

Si le jeu axial des Lyonnais a pâti de la sortie du jeune milieu de terrain, les côtés, eux, se sont plutôt bien portés. Alexandre Lacazette n’y a pas été étranger (la faiblesse de Benjamin André non plus). Comme souvent la saison passée, l’attaquant des Gones a fait la différence grâce à ses courses croisées, sa vitesse et sa technique. Il ne lui a pas fallu plus de deux minutes pour étaler son talent devant quatre défenseurs rennais impuissants face à ses dribbles. L’action avait quelque chose du but de Cavani contre Bastia l’an passé. Sauf que Lacazette n’est pas Cavani, et que Benoît Costil n’est pas Landreau. Le portier rennais a également sorti le grand jeu lorsque le même Lacazette a sorti le fusil à l’entrée de la surface un quart d’heure plus tard (18e). Mais comme bien souvent à Rennes, le talent de Costil n’a pas empêché les hommes de Philippe Montanier d’éviter l’inévitable peu après l’heure de jeu, à savoir l’ouverture du score de Steed Malbranque. Servi sur un plateau d’argent par Ferri, le milieu de l’OL s’est parfaitement mis sur son pied droit avant d’achever des Rennais jusqu’ici sans ambitions.

Rien de nouveau à Rennes

Incapables de conserver le ballon au-delà de la ligne médiane, les Rennais n’ont que trop peu inquiété Anthony Lopes. Pire, la seule fois où le Portugais a eu peur, c’est parce qu’il a raté une sortie sur Pedro Henrique. La recrue brésilienne a été, avec Ntep, la seule satisfaction offensive rennaise de la journée. Les deux hommes ont été les seuls à apporter un peu de percussion dans le jeu rennais. En pointe, Ola Toivonen a beau ne pas avoir été très loin de marquer son premier but de la saison sur coup franc (76e), il n’a jamais pesé sur la défense lyonnaise. Autre inquiétude pour Montanier, le manque récurrent de communication entre défenseurs sur les phases de couverture. Le temps avait beau avancer, les Rennais ne trouvaient toujours pas la solution de leurs problèmes. Pas plus qu’ils n’avaient été piqués au vif par l’ouverture du score de l’OL. La mollesse des Bretons permet aux Lyonnais de s’appliquer plus dans le jeu. Elle permet aussi à N’Jie d’entrer dans leur surface comme dans du beurre avant de se faire découper. Pénalty, Lacazette, but, 2-0. Le match est plié. Lyon baisse le rythme d’un cran et se contente de gérer. Les Rennais, eux, parviennent à peine à sortir la tête de l’eau. Ils n’ont plus la tête à courir derrière le ballon. De toute façon, à quoi bon se faire chier à le récupérer quand on est incapable de le garder ? La saison commence bien pour l’OL qui, contrairement aux autres gros poissons, décroche les trois points pour son entrée en matière. Le Stade rennais, lui, ferait bien de se réveiller très vite sous peine de revivre une saison aussi terne que ces deux dernières années.

Par William Pereira

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