Liverpool a dominé de la tête et des épaules le Real Madrid, dans un match intense. Et si les Reds ont fini par l’emporter 1-0, ils auraient pu prendre plus largement les devants sans un immense Thibaut Courtois dans les cages madrilènes.
Liverpool 1-0 Real Madrid
But : Mac Allister (61e) pour les Reds
L’automne à six défaites de Liverpool, le retour à la maison de « Traître » Alexander-Arnold,les petites colères de Vinícius Júnior, les retrouvailles de Xabi Alonso et son ancien chouchou Florian Wirtz : toutes ces histoires ne resteront que des didascalies dans la pièce qui s’est jouée ce mardi à Anfield entre Liverpool et le Real Madrid. En effet, les Reds ont affiché une solidité qu’on n’avait plus vue depuis un petit moment dans ce coin de l’Angleterre pour terrasser le Real Madrid, à l’envie et à la pugnacité.
La VAR au secours du Real, volume 784
Un Liverpool-Real Madrid sera forcément toujours mieux sans Gérald Darmanin. Mais ce treizième chapitre de ce qui reste un « nouveau classique européen » (rappelons qu’il n’y a eu qu’une seule confrontation entre ces deux géants en C1 lors du XXe siècle, une certaine finale 1981) a quand même eu le droit à son petit scandale. Alors que les deux équipes se regardaient dans le blanc des yeux depuis une petite demi-heure, Dominik Szoboszlai se décide à décocher une frappe sèche à l’entrée de la surface. Aurélien Tchouaméni donne son corps à science, mais contre de la main. Dans la surface ? Il faut alors trois bonnes minutes pour faire le tour des bureaux de l’UEFA et du Real pour être bien sûr qu’on ne pouvait pas accorder de penalty à un adversaire de la Maison-Blanche. Monsieur Kovács ne peut que s’incliner et doit même se résoudre à dire qu’il n’y a pas main, contrairement à ce qu’indiquent les images.
Qu’importe, il fallait bien ça pour animer cette première période qui a longtemps vu les deux collectifs se renifler, puis Liverpool – ou plutôt Szoboszlai – sortir du bois. Et à chaque fois que l’artilleur hongrois frappe (27e, 37e, 43e, 45e+2), il faut un excellent Thibaut Courtois (dont une belle sortie en étoile) pour laisser les Merengues tout propres. Les Madrilènes, s’ils avaient un peu plus insisté, auraient pu aussi obtenir un péno, pour un retour d’Andy Robertson dans les pieds d’Arda Güler (38e) ou une main de Conor Bradley dans le visage de Viní (40e), mais cette fois, les instructions de Don Florentino ne sont pas arrivées jusqu’à l’oreillette.
Et Courtois leur est tombé sur la tête
Le portier belge n’a pas perdu la main au changement de côté. Sur deux corners consécutifs, il s’est même montré écœurant face à Virgil van Dijk puis Hugo Ekitike, avant que le Français ne voie la troisième tentative consécutive de la tête échouer à quelques centimètres du cadre. Szoboszlai peut travailler son coup franc autant qu’il le veut (51e), la sanction reste la même. C’est seulement quand le Magyar a troqué la frappe pour la passe que le cours des choses s’est inversé. Sur le coup franc suivant, son ballon est magnifiquement déposé sur la tête d’Alexis Mac Allister qui, cette fois, laisse Courtois pantois (1-0, 61e).
La réaction du Real se matérialise par l’entrée en jeu de Rodrygo, puis la tentative un brin trop désespérée décroisée de Kylian Mbappé (75e), sans réussir à faire trembler Anfield. Le public liverpuldien aura plutôt l’occasion de sortir ses « Bouuuuh » des grands soirs pour accueillir Alexander-Arnold, lancé à son tour, puis de s’extasier devant un numéro de Salah sur le côté droit. L’Égyptien sert Gakpo, qui tape la cuirasse d’un Courtois pas encore coulé, avant de se faire contrer par la cuisse d’Eder Militão (87e). Le sort de la rencontre est scellé, s’achevant comme un symbole sur un centre raté d’Alexander-Arnold et un carton jaune pour une autre ancienne idole locale, Xabi Alonso.
Liverpool (4-3-3) : Mamardashvili – Bradley, Konaté, Van Dijk, Robertson (Kerkez, 88e) – Szoboszlai, Gravenberch, Mac Allister (78e) – Salah, Ekitike (Gakpo, 78e), Wirtz (Chiesa, 88e). Entraîneur : Arne Slot.
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