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- PSG-Monaco (1-1)
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Les notes du PSG
Un petit penalty de Cavani à la fin du match, et puis s'en va ? Presque. Le PSG n'a pas étincelé ce soir, mais pensait avoir assuré l'essentiel. Satané temps additionnel...
PSG
Trapp (6,5) : Aussi rapide à la relance qu’une Peugeot 106 qui change de vitesse en montée. À part ça, il a pris autant de place dans les buts qu’un BMW X5 toute option, avec pare-buffle à l’avant et pare-chocs chromé à l’arrière. Et impossible de lui coller un PV ce soir. Mais comme il a crevé son pneu gauche, c’est Areola qui a eu le droit de finir la course. Et une roue de secours, forcément, c’est moins solide que celle d’origine…
Kurzawa (4) : « J’voulais réussir mes passes mes pieds m’ont dit, lelela / Dans c’cas là j’vais tenter des dribbles, lelela / Alors dans une semaine j’reviens et je marque, lelela / Je vais finir sur le banc ? Kurzawawawa »
Silva (6) : Attentif même quand il n’y avait pas de danger, a dû intervenir à quelques reprises, mais toujours sans paniquer, et a renvoyé loin de son magasin les ballons malveillants. Un vigile de supermarché.
Marquinhos (5,5) : Solide en apparence, mais en creusant un peu, peut se révéler tendre. Un Marquinhos à moelle dans toute sa splendeur.
Motta (6,5) : Intelligent, implacable, précis et efficace. Et vicieux. Thiago Motta du PSG 2014 dans le corps de Thiago Motta du PSG 2017.
Rabiot (5,5) : Quand on a une tête à avoir un prénom composé + un nom de famille à quinze particules, le rôle de trait d’union semble tout indiqué. Joli lien entre la défense et l’attaque, capable de faire remonter des ballons vite et bien. Mais sans trop mettre les mains dans le cambouis quand il faut faire le sale boulot. Noblesse oblige.
Matuidi (3,5) : En défense, moins envie de faire des efforts qu’un électeur de gauche. Au milieu, moins envie de partager qu’un électeur de droite. En attaque, moins envie de faire des choix qu’un centriste. Chaque dimanche électoral, Matuidi doit être bien emmerdé dans l’isoloir.
Lucas (4) : Imprévisible, mais pas sexy, fantasque, mais pas fantastique. L’aile droite la plus bancale depuis celle du MH370 de la Malaysia Airlines. Remplacé sous les sifflets par Di María, qui a fait un vol tranquille.
Draxler (6,5) : Il vient d’arriver au PSG ? Ce n’est rien. Avec son cœur de rocker, il est toujours prêt à lancer une action. Car le beau jeu, c’est sa préférence. Julian Clerc a laissé entrer le soleil dans cette soirée parisienne pluvieuse. Remplacé à la toute fin par Guedes, joli joujou qui a pu faire ses premières cabrioles.
Cavani (5) : Inutile pendant 90% de la soirée, décisif à la fin. Un verre d’eau dans une fête trop arrosée.
Par Alexandre Doskov, au Parc des Princes