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  • FC Barcelone/Arsenal (3-1)

Les notes de Barcelone-Arsenal

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Les notes de Barcelone-Arsenal

Messi, Xavi, Iniesta au top. Une habitude. Nasri sort avec les honneurs et Fabregas est un traître. Bulletin scolaire.

Mentions du jury

Xavi (7) : En véritable Diesel, le capitaine catalan s’est d’abord cassé les dents sur le premier rideau british avant de redevenir le souverain du rond central. Pour autant, il n’a cessé d’être le piston du milieu de terrain et c’est de son pied qu’est venue la délivrance sur un café crème de Villa. Le but de l’espoir. Ensuite, il a régalé tout le monde. Comme d’hab.

Iniesta (8) : L’enfant-lune a mis du temps avant de trouver ses marques mais il était la rampe de lancement de toutes les offensives espagnoles. C’est sur un amour de passe de sa part que Messi ouvre la marque. Et que dire de son accélération plein axe qui amène le second pion. Tout un symbole. Il crèvera sans Ballon d’Or. Injuste.

Messi (7) : On a retrouvé le Messi du match aller : dribbleur, égoïste et ne levant que trop rarement la crinière pour servir ses potes. Mais sur un exploit, le Ballon d’Or a calmé tout le monde. Contrôle, petite pichenette pour se lever la gonfle et but. Le lutin se paye un doublé sur penalty (33 buts en 52 matches cette année). Sans forcer.

Szczęsny (-) : Le gardien numéro 3 d’Arsenal a tenu la baraque 17 minutes. Blessé à un doigt, le Polak a laissé Almunia (7) servir de cible vivante. L’Espagnol s’est fait postériser par Messi sur le premier but. Il a passé une seconde période au charbon en repoussant toutes les offensives adverses avant de craquer dans les 20 dernières minutes. Sans lui, Arsenal prenait une branlée. Une vraie.

Tauliers

Abidal (6,5) : repositionné en défense centrale, le Français s’est ennuyé. Pour passer son match, il s’est essayé à l’étranglement de hollandais sur la personne de van Persie. Sans succès. Question ballon, il a gagné tous ses duels –réduisant le Batave à un rôle d’esclave– et s’est même payé quelques montées balle au pied. Crâneur.

Nasri (7) : Il était l’une des cautions techniques des Gunners. Il a d’abord beaucoup défendu avant d’aller provoquer les bons coups à l’expérience. Sur un de ses corners, il envoie Busquets tromper son propre gardien. Ca y est, Samir est majeur et vacciné.

Révélations

Wilshere (6,5) : Le Justin Bieber d’Arsenal est né en 1992. Pourtant, le numéro 19 joue comme un papa. Hargneux, teigneux, le petit roast-beef n’a pas hésité à rentrer dans le lard des milieux catalans. Dommage qu’il n’ait pas tenu le rythme des 90 minutes.

Diaby (6) : Ses longs compas ont parfaitement combiné avec Nasri dans l’entrejeu. Abou a fait un bien fou lorsque ses potes étaient dans le dur en seconde période.

Mascherano (6) : Quand on place un boucher au milieu d’artistes, ça se voit et c’est moche. Quand en sus, le mec est laid. Ça ressemble à une erreur de casting. Sauf que l’Argentin a été précieux dans le harcèlement et le grattage de ballons. Comme quoi…

Dans la moyenne

Pedro (6) : Toujours à la limite du hors-jeu, l’homme à la dentition coquine a constamment écarté son latéral vers l’extérieur pour ouvrir l’axe à ses partenaires. Sur un appel en profondeur, il force Koscielny à la faute et obtient le penalty salvateur. Utile.

Sagna (6) : Plus consistant que Clichy, l’homme tressé a su rester sobre et n’a pas forcément balancé la balle devant.

Djourou (5,5) : Le Suisse n’est pas le plus élégant à voir jouer, mais son physique a été précieux dans l’axe et ses tacles précis. Systématiquement sur le paletot de Messi, il a réalisé une grosse première mi-temps avant de rentrer dans le rang.

Adriano (5,5) : Préféré à Maxwell pour le poste d’arrière gauche, l’ancien Sévillan a raté chacun de ses centres. Pourtant, sur l’un d’entre eux il s’est payé le luxe de fracasser le poteau gauche d’Almunia. Disponible mais maladroit.

Valdes (5) : Il aurait pu laisser sa place à un plot, ça n’aurait rien changé. Ne peut rien sur le CSC de Busquets. Il s’est juste payé une frayeur sur une percée de Bendtner en fin de match. Et encore…

Villa (5) : En manque de peps sur les accélérations, l’Espagnol s’est d’abord cassé les dents sur les gants d’Almunia avant d’offrir une passe décisive à Xavi pour le 2-1. Il a beaucoup couru mais laisse un sentiment mitigé sur sa performance. Ses appels n’ont pas toujours été compris.

Daniel Alves (4,5) : Malheureux dans ses centres, vicieux dans ses tacles, le latéral a néanmoins eu le mérite de proposer une solution dans le dos de Clichy. Par contre, il a raté tout le reste : centres, tirs, passes.

Afellay (-) : Une rentrée nerveuse et remarquée. L’ancien du PSV a remué Sagna et s’est même offert une balle de 4-1.

Avertissements

Koscielny (5) : Il défiait Victor Montano il y a un an et ce soir, il s’est coltiné Lionel Messi pendant 90 minutes. Son avertissement récolté très (trop) tôt dans le match a complètement changé sa copie. Dans le brouillard, il fauche Pedro dans la surface et crucifie les siens. Encore trop tendre, malgré quelques gestes de classe.

Clichy (4) : Il déclarait adorer voir jouer le Barça. Sur le premier but, il est spectateur et oublie de s’aligner pour mettre Messi hors jeu. L’ancien Cannois a pris beaucoup de risques dans ses relances, quitte à mettre ses potes en danger.

Traitres

Fabregas (1) : Très attendu chez « lui » , Cesc s’est encore planqué. C’est lui qui perd le ballon bêtement sur une talonnade inutile aux dix-huit mètres amenant le premier but barcelonais. Vendu. Il est sorti sous les sifflets… mérités.

Bendtner (0) : Il aurait pu devenir le héros entoute fin de match. Mais en réalisant un contrôle de pupille, il rate la balle de la qualif’. Nigaud. Et Marouane Chamakh, c’est du poulet ?

Boulets

Busquets (4) : Titulaire surprise en défense centrale en l’absence du duo Piqué-Puyol, la grande tige ne devait pas se rater. Sur le premier moment chaud, il s’est troué en envoyant la balle dans ses propres filets sur un corner de Nasri. C’est sa seule action du match.

Rosicky (2) : Mozart a remplacé numériquement Walcott dans les starting lineup. Moins rapide mais plus technique, le Tchèque a pourtant raté son match. Remplacé par Arshavin qui s’est mis en mode bison avant de finir le match comme un anonyme.

Van Persie (9) : Le coup de bluff du soir. Annoncé brisé avant le match, la tulipe est titulaire à la surprise générale. Il a attendu la gonfle sans jamais redescendre la chercher. Ce qu’il a bien trouvé par contre, c’est le vice. Véritable tête à claques, l’ancien du Feyenoord a pourri toute la défense catalane. Sa soirée s’est terminée par un rouge immérité sur un ballon joué après un coup de sifflet. Poissard.

M. Busacca (2) : a facilement sorti le jaune à l’encontre des Gunners et son carton rouge sévère sur Van Persie a tué le match. Arsène Wenger le déteste mais tout le monde s’en cogne.

PS : Maxwell/Keita (-) : Un match de plus sur le CV. Rien d’autre.

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