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Les bonnes résolutions bordelaises

Par Laurent Brun, à Bordeaux
Les bonnes résolutions bordelaises

Les Girondins ont, comme tout le monde, droit aux plus légitimes vœux de bonheur en ce début d’année. Voici donc le Top 5 des bonnes résolutions bordelaises pour 2012. Visiblement, même après l’heure, les Marine et Blanc croient encore au Père Noël.

La Coupe de France

Priorité à l’actualité avec, ce samedi, une entrée en lice en 32e de finale de Coupe de France. Ça, c’est bien. Problème, c’est que c’est à Saint-Étienne et ça… c’est moche ! Car ça fait presque cinq ans que les Foréziens sont leur bête noire. Lors des trois dernières confrontations en coupe (1 en C.d.F. et 2 en C.d.L.), les Girondins n’ont pas réussi à dépasser la ligne verte. Bilan : une fâcheuse propension à regarder la suite de la compétition dans les fauteuils cosy du château, au Haillan. Une qualif’ serait donc bienvenue, histoire de gagner un titre qui les fuit depuis 1987. « A nous de nous qualifier. On a un bon groupe et on joue face à une bonne équipe aussi,indique Grégory Sertic. On pas eu de chance contre eux ces derniers temps. Maintenant, il faut inverser les choses et gagner là-bas » . Y’a de la revanche dans l’air.

Le maintien, sinon rien

La coupe, c’est bien beau, et ça peut rapporter l’Europe. Mais le chantier principal, c’est la Ligue 1. Et là, ça se gâte pour des Aquitains englués dans une deuxième moitié de classement hostile (10e). 3 fois relégables depuis août, ils visent humblement le premier tiers du tableau. Un truc de fou. Parce que le maintien à Bordeaux, c’est pas vraiment habituel, même si la digestion post-titre de champion n’aura jamais été aussi longue, ni si nauséeuse. Mais avant de figurer au Guinness Book pour cela, les ouvriers en grève de Francis Gillot avait décidé de reprendre le travail avant Noël : encore raté ! « On a cassé une dynamique de victoires en perdant à Rennes, ce qui ne nous a pas permis de rester au contact,regrette le coach. Et on n’a pas gagné face aux huit premiers du championnat, ce qui veut dire qu’on a certaines limites. On va voir ce qu’on est capable de faire » . CQFD.

Recruter malin et chanter juste

Le mercato, solution miracle des Girondins ? Peut-être, si l’on en croit tant le concret que les rumeurs. Pour l’heure, seul Mariano est arrivé. Et si celui-ci doit encore pousser la chansonnette de bienvenue « à l’hôtel » , lors de la prochaine mise au vert, et « payer son coup » histoire d’être bien intégré, selon Grégory Sertic, il aura aussi pour mission de montrer qu’il n’a pas été élu meilleur latéral droit du Brésil en 2010, avec Fluminense, pour rien. Dans sa tâche, Ludovic Obraniak, très proche du Sud-Ouest, pourrait l’accompagner sur scène. Si Rudy Garcia accepte le deal sans caprice, les Girondins y gagneront en efficacité, et le joueur en temps de jeu, dans l’optique de jouer un Euro « chez lui » , en Pologne. Coup double malin, pour justesse de chant ou de champ. Après André en janvier dernier, fini le karaokon.

Saut en hauteur, profil modeste

Plus d’un an après, on se demande toujours pourquoi Anthony Modeste a choisi Bordeaux. Ou plutôt l’inverse. L’ex-buteur « niçoingevin » (79 buts en 3 ans, en L1 et L2), peine à trouver la bonne carburation. Bien qu’auteur de 10 réalisations en championnat lors de sa première saison en Gironde, il stagne. Et pas que dans la surface adverse. Car depuis quelques temps, Gillot a décidé de le mettre sur le banc. Pas chanceux, Gouffran a sorti les pieds du ciment pour claquer 6 fois, quand Diabaté l’a fait à 4 reprises. « Dans ma situation, on ne peut pas se permettre d’être à l’écart, déclarait-il en octobre dernier. Si je ne suis pas titulaire, ça veut dire que j’ai un manque quelque part. Je dois essayer de me montrer décisif » . Avec 3 pauvres buts au compteur (soit 1 de plus qu’Henrique), Modeste aimerait donc probablement franchir la barre des 10. Du moins, si elle n’est pas trop haute.

Droit au bus

A Bordeaux, les matches se perdent, mais pas les valeurs. Ainsi, le rendez-vous du 21 avril prochain est sacré en Gironde, et ce, depuis plus de trente ans. Pourquoi ? Parce que c’est la venue de l’Olympique de Marseille à Chaban-Delmas. Une vieille affiche qui intéresse peu les médias-télé, mais qui ravive des souvenirs chez les passionnés des deux camps. Un « derby » , selon Carlos Henrique, un combat pour le prestige aussi, et pour une pseudo suprématie chez les plus atteints des nostalgiques. Mais le véritable enjeu contemporain de l’évènement, c’est l’invincibilité bordelaise sur ses terres, qui perdure en championnat depuis 1977. A cette époque-là, Marius Trésor jouait à l’OM. C’est dire. Donc, on peut perdre chez soi face à Saint-Étienne (2-1, 1ere journée), mais pas contre Marseille, parce que c’est interdit.

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