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Le Mexique fracasse le mur des États-Unis

par Steven Oliveira
3 minutes
Le Mexique fracasse le mur des États-Unis

En s'imposant face aux États-Unis au Soldier Field de Chicago (1-0), le Mexique s'est adjugé la Gold Cup. La onzième de son histoire. Tant pis, les Américains se consoleront avec la victoire en Coupe du monde féminine.

Mexique 1-0 États-Unis

But : Dos Santos (73e) pour le Mexique

C’est un doux euphémisme de dire que Donald Trump n’a pas passé un bon 7 juillet 2019. Sa mauvaise journée a débuté avec la finale de la Coupe du monde féminine lors de laquelle Megan Rapinoe, l’une de ses plus ferventes opposantes, a offert le trophée aux États-Unis. Et elle s’est terminée par la victoire du Mexique en Gold Cup face à ses USA chéris à Chicago. Avec entre-temps, les défaites des New York Yankees et des New York Mets au baseball. Décidément pas une belle journée pour l’ami Donald.

Altidore pas du tout

Tenants du titre, les États-Unis comptent bien garder leur couronne devant leur public. Et ça se voit dès les premières minutes durant lesquelles les Américains mettent la pression sur les Mexicains. Sauf que Guillermo Ochoa gagne son duel devant Christian Pulisic (5e), tandis que Jozy Altidore manque le cadre après un dribble ronaldesque sur Héctor Moreno (7e). Mais la domination américaine ne va pas durer bien longtemps et les Mexicains finissent par poser le pied sur le ballon. Et donc par mettre le feu dans la surface américaine. À l’image d’Andrés Guardado qui manque le cadre à bout portant après une action collective de grande classe (15e). Ou encore de Jonathan dos Santos qui envoie une sacoche des 25 mètres qui rase le poteau de Zackary Steffen (41e). En face, la team USA se met alors en mode contre-attaque. Une stratégie qui aurait pu être payante si Jordan Morris n’avait pas tiré à côté après avoir devancé la sortie de Guillermo Ochoa (30e).

Dos Santos va bien, merci pour lui

À l’instar de la première période, les États-Unis commencent la seconde vers l’avant. Et Jordan Morris pense même ouvrir le score sur un joli coup de boule avant de voir Andrés Guardado débarquer de nulle part pour sortir le cuir sur sa ligne (50e). Ce même Guardado qui va sonner la révolte des Mexicains en envoyant un coup franc au-dessus (54e). Le début de la domination mexicaine qui, là encore, va très vite reprendre le contrôle du ballon. Sauf que cette fois-ci, cette domination va finir par payer lorsque Jonathan dos Santos profite d’une magnifique talonnade de Raúl Jiménez pour envoyer un amour de frappe sous la barre (1-0, 72e). Touchés, les USA refusent de se laisser couler sans rien faire et troque leur stratégie de contre-attaque pour l’option attaque de folie. Malheureusement pour les Américains, la défense mexicaine ne plie pas, à l’image de Héctor Moreno qui sacrifie même sa trogne pour empêcher Cristian Roldan de marquer (86e). Peu importe la marque du ballon sur son visage, le défenseur de la Real Sociedad a le sourire. Il peut, son Mexique vient de remporter la onzième Gold Cup de son histoire.


Mexique (4-3-3) : Ochoa – L. Rodríguez, Salcedo, Héctor Moreno, Gallardo – Álvarez, Dos Santos, Guardado (Reyes, 89e) – Pizarro (Rodríguez, 81e), Antuna (Alvarado, 86e), Jiménez. Sélectionneur : Gerardo Martino.

États-Unis (4-3-3) : Steffen – Ream (Lovitz, 83e), Miazga, Long, Cannon – McKennie, Bradley, Pulisic – Arriola, Altidore (Zardes, 65e), Morris (Roldan, 61e). Sélectionneur : Gregg Berhalter.

Le Mexique vient à bout des États-Unis et remporte la Gold Cup

par Steven Oliveira

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