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  • Coupe du monde 2014
  • 8e de finale
  • Costa Rica/Grèce (1-1 et 5 tab 3)

Le Costa Rica bat la Grèce à son propre jeu

Par Thomas Porlon
Le Costa Rica bat la Grèce à son propre jeu

Une occasion, un but, une défense de fer et gardien héroïque. Longtemps, le Costa Rica a déjoué, mais a tenu sa victoire face à la Grèce. À dix contre onze, les Ticos ont d'abord craqué dans le temps additionnel, avant de s'imposer au terme d'une de tirs au but interminable (1-1, 5tab3).

Costa RicaGrèce (11) B. Ruiz (51′) pour Costa Rica , Sokratis (90′) pour Grèce.

On attendait une équipe du Costa Rica joueuse et offensive, face à une Grèce défensive, rugueuse et fermée. Mais c’est tout l’inverse qui s’est produit sur la pelouse de l’Arena Pernambuco. Comme si les deux équipes avaient changé de peau, comme dans le synopsis d’une comédie US pour ados des 2000’s. Car ce soir, ce sont bien Samaras et ses potes qui ont joué, ou du moins tenté de le faire, se cassant les dents sur la défense costaricienne. Et inversement, ce sont les Ticos, si beaux à voir jouer en poule, qui ont offert une parodie de football, bafouillant leur jeu et marquant sur leur seule occasion. Finalement, c’est un Costa Rica héroïque qui s’impose aux tirs au but.

La Grèce joue, le Costa Rica déjoue

Ce 8e de finale-là, personne ne l’attendait. Dans le coin gauche, le Costa Rica. Sortis les doigts dans le nez du « groupe de la mort » , les Ticos ont régalé avec un jeu rapide et offensif. Tout le contraire de la Grèce, à droite. Comme d’habitude, les Hellènes sont passés sur le fil, ont défendu, beaucoup, et converti le peu d’occasions qu’ils se sont procurées. Pas très beau, mais efficace. Et bizarrement, les Grecs se mettent à jouer dès le coup d’envoi. Rien de flamboyant certes, mais un jeu fait de remises, de décrochages et de passes courtes qui gêne le Costa Rica. Georgios Samaras, en mode 3 en 1, s’improvise à la fois attaquant de pointe, meneur de jeu et premier défenseur. Mais c’est du pied droit de Salpingidis que vient l’occasion la plus nette. L’attaquant grec est à la réception d’un centre d’Holebas, mais son plat du pied est magnifiquement détourné par Keylor Navas, le portier costaricien. Le pressing et les prises à deux de Karagounis et sa bande font déjouer les Ticos, obligés de balancer de longs ballons devant et d’espérer un exploit personnel de Joel Campbell et Bryan Ruiz.

Les Grecs arrachent la prolongation

L’exploit en question vient juste après la pause. Inattendu, presque inespéré. Pour la première fois de la rencontre, les Ticos bénéficient d’un peu d’espace. Et pour la première fois, ils combinent ensemble. Bolaños sert sur un plateau Bryan Ruiz à l’entrée de la surface. Plus relâché tu meurs, le numéro 10 aux dents blanches enroule un subtil plat du pied qui se blottit doucement, mais sûrement dans le petit filet grec (52e). Le réalisme vient de traverser la Méditerranée et l’Atlantique en quelques secondes. La chance, elle est restée en Grèce. Juste après le but, le même Ruiz est tout près de reprendre un centre à bout portant, mais la main de Torosidis en a décidé autrement, l’arbitre aussi qui ne siffle rien. Dix minutes plus tard, le même arbitre sort un deuxième carton jaune pour Duarte et l’expulse. Le Costa Rica n’a plus qu’à faire le dos rond, à repousser tant bien que mal les centres grecs et à compter les arrêts de Keylor Navas. Dans le money time, ce dernier est encore sur la trajectoire d’un tir de Gekas, mais il repousse dans les pieds de Sokratis qui foire sa volée, mais la pousse au fond (90+1) et arrache la prolongation.

Keylor Navas héroïque

À dix contre onze, le coup de l’égalisation derrière la tête et les jambes prises de crampes, le Costa Rica suffoque. Le bouche ouverte, les Ticos marchent sur la pelouse comme des zombies, subissant chaque accélération grecque, repoussant chaque frappe, chaque centre, et espérant du fond du cœur une séance de tirs au but à l’issue de laquelle Navas, blessé, à bout de force, mais décidément imbattable, serait le héros. Les congratulations au terme de la demi-heure supplémentaire en disent long sur la confiance que les Costariciens ont en leur gardien. Battu par Mitroglou, Christodoulopoulos et Holebas, Keylor Navas sort la frappe de Gekas. Permettant à Umaña, modeste défenseur, d’envoyer le Costa Rica jouer le premier quart de finale de Coupe du monde de son histoire.

Par Thomas Porlon

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