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  • J13
  • Barcelone–Real Sociedad (4-0)

Le Barça remet ça

Par Ugo Bocchi
4 minutes
Le Barça remet ça

Pas tout à fait rassasiée après s’être enfilé le Real et la Roma, la MSN a remis le couvert avec la Sociedad. L’écart comptable est moins important que dernièrement, seulement 4–0, mais leur domination, elle, était tout aussi impressionnante.

FC Barcelone 4–0 Real Sociedad

Buts : Neymar (21e, 51e), Suárez (41e), Messi (90e) pour le Barça

Simplement injouables. À l’heure actuelle, avec cette réussite et avec ce trio d’attaque dans cette forme-là, le Barça est impraticable. C’est tout. La Real Sociedad a bien essayé de faire illusion, mais la réalité reprend toujours le dessus : ils sont trop forts. Sur le premier but de Neymar, tout va trop vite. Sur le deuxième de Suárez, tout est trop beau. Sur le troisième de Neymar, tout fonctionne trop bien. Et sur le dernier de Messi, tout était déjà trop tard. Avec cette facile victoire, le Barça consolide sa première place et, comme si ce n’était pas déjà suffisant, renforce sa réputation de grandissime favori à toutes les compétitions auxquelles elle participe.

45 minutes a Slave

L’illusion aura duré plus ou moins deux minutes. Deux minutes pendant lesquelles la Sociedad feinte l’envie, prend le Barça à la gorge et récupère des ballons aux alentours de la surface catalane. Et puis, l’ordre se rétablit petit à petit. Messi touche de plus en plus de ballons. Neymar augmente le rythme avec les minutes qui passent. Et Suárez crée de plus en plus de courants d’air dans le dos des défenseurs. C’est d’ailleurs l’Uruguayen qui va affronter le premier Rulli, mais il manque son premier duel. Et c’est encore lui qui va déclencher la deuxième grosse action de la rencontre : un centre extérieur du pied savoureux pour la tête d’Iniesta sur le poteau. Bref, plus le temps passe, et plus l’autorité du Barça se fait stricte. Pressing et possession. Comme toujours. Les buts ensuite.

À la vingtième, Messi reçoit un ballon dos au but, entre quatre Basques, au niveau des trente mètres, mais aucun souci pour lui : il le contrôle en se le mettant en l’air et envoie une passe de volée pour Alves qui met ensuite le ballon dans la course de Neymar. 1–0. Canales essaie bien de répondre avec quelques grosses mines, mais la Sociedad n’est déjà plus que l’esclave de la MSN et d’Alves. Car le latéral, qui n’a rien de défensif aujourd’hui, est autant en jambe que ses trois collègues d’attaque. Et lorsqu’il reçoit encore un ballon dans le dos des défenseurs, il le dépose cette fois-ci juste devant Suárez. Une offrande que l’Uruguayen n’a pas pour habitude de rater. Reprise de volée acrobatique croisée, c’est beau et ça fait 2–0 à la mi-temps.

Du pain et du jeu

Le rapport de force ne semble pas vraiment près de changer en seconde période. Peut-on blâmer pour autant les joueurs basques ? Non, car on peut voir que Yuri ou encore Rubén Pardo par exemple sont de bonne foi, qu’ils essayent vraiment de faire des efforts. Ce n’est juste pas à leur portée. D’ailleurs, le coup de « la passe en profondeur pour le latéral et centre à ras de terre pour l’attaquant » leur fait toujours autant de mal en défense. Peu après la reprise, Jérémy Mathieu et Neymar le mettent en application et porte la marque à 3–0. Pour ceux qui n’avaient pas compris, les Basques ont rendu les armes depuis bien longtemps.

Place maintenant à l’amusement et à la décontraction. Messi prend alors la décision de ne jouer plus qu’en l’air. Reprises de volée par-ci, louches par-là. Suárez, lui, est bien décidé à martyriser quiconque viendra le presser sur ses contrôles. Iniesta se met aux ailes de pigeon et Adriano aux grands ponts. Bref, l’intérêt comptable étant désormais mis de côté, et puisqu’on ne peut pas arrêter le match avant son terme, il faut bien divertir le Camp Nou. Bruma, entré en toute fin de match, essaye aussi de se joindre à la fête, mais il y est interdit par Bravo. En fait, il ne manque plus qu’un but de Messi pour clore la fête. Chose promise, chose due grâce à un énorme travail de Neymar qui sert Messi sur un plateau. Le Camp Nou est comblé et ça s’entend.

La Real Sociedad change encore d’entraîneur

Par Ugo Bocchi

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