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  • Juventus Turin/Milan AC (3-1)

La Juventus remporte le classique

Par Eric Marinelli
3 minutes
La Juventus remporte le classique

Au terme d'un match enjoué, la Juventus a pris le meilleur sur le Milan AC (3-1). Tout sauf une surprise, même si les Rossoneri ont chèrement vendu leur peau.

Juventus Turin/Milan AC : 3-1Buteurs : Tévez (14e), Bonucci (31e), Morata (65e) pour la Vieille Dame ; Antonelli (28e) pour les Milanais. Un quart d’heure, le temps de voir Tévez ouvrir le score, puis trois minutes entre l’égalisation d’Antonelli et l’avantage repris par la Juventus grâce à Bonucci. Voilà la période durant laquelle le Milan a pu penser obtenir un résultat sur la pelouse de son rival historique. Faibles espoirs donc pour le Diavolo, mais peut-on vraiment lui en vouloir ? La 2 CV d’Inzaghi a beau avoir les meilleures intentions du monde, elle ne peut simplement pas rivaliser avec la Ferrari – oui, oui, le Cheval cabré fait bien partie du groupe Fiat – de Massimiliano Allegri. La Juventus file vers son quatrième Scudetto consécutif, le Milan doit, lui, entamer son nouveau cycle.

La Juventus à son aise

Un contre éclair, un ballon en profondeur de Morata pour Tévez parti à l’extrême limite du hors-jeu et le sang-froid de l’Apache pour ouvrir le score sereinement devant Diego López. Le Milan ne fait même pas illusion plus d’un quart d’heure… se dit-on. Car si l’écart entre les deux équipes est immense au coup d’envoi (21 points au classement) – il suffisait d’ailleurs de lire la feuille de match pour s’en persuader – le Milan, même dominé, parvient à revenir dans le match grâce à Antonelli qui égalise de la tête sur corner (28e). Les plus fidèles supporters milanais ne s’y attendaient sans doute pas ou peut-être que si. Enfin qu’importe, puisque dans la foulée, le Milan témoigne encore de ses errements sur coups de pied arrêtés défensifs. Bonucci redonne l’avantage à la Vieille Dame au terme d’un corner cafouillé et dédicace son but à Bernard Montiel, enfin pas vraiment, mais la chute vaut le coup d’œil (31e). Arrigo Sacchi doit se retourner dans sa tombe – ah il n’est pas mort ? – tellement la dimension tactique est absente des débats. On se croirait presque en Premier League. Le duo ghanéen Essien-Muntari du Milan AC non sélectionné à la CAN – c’est dire – a beau distribuer les savates, la Juventus est simplement supérieure, à l’image de Paul Pogba qui multiplie les gestes de grande classe. À peine le temps de voir Ménez, apparemment malade, sortir et être remplacé par Pazzini, ou le Milan être à nouveau dangereux sur corner, et la première période se termine. Déjà. Le spectacle est au rendez-vous.

Le Milan tente, en vain

On prend les mêmes et on recommence. Sauf que la troupe de SuperPippo revient avec des intentions encore plus louables. Un corner de plus pour mettre le danger sur la cage de Buffon et Pazzini qui teste le portier de la Squadra Azzurra, une première fois, dans la foulée. Tentatives insuffisantes, mais qui ont le mérite d’exister et de donner confiance aux Rossoneri. Sublimement servi par Antonelli, énorme pour son premier match en rossonero, il Pazzo a, à nouveau, l’occasion de tromper la vigilance de Buffon, mais San Gigi sort la parade qu’il faut. La Juventus n’est pas à l’abri, mais peut toujours compter sur son milieu cinq étoiles pour gérer son avantage. Pogba régale avec un petit pont sur Muntari, Marchisio allume sur le poteau, Morata suit bien pour pousser au fond (65e). La messe est cette fois bel et bien dite. L’Espagnol réitère même quelques instants plus tard, mais il est là signalé hors-jeu à juste titre. Résigné, le Milan attend la fin du match, en témoignent les frappes lointaines d’Essien. Paletta et Diego López évitent même l’humiliation. En même temps, avec Muntari capitaine, le Milan n’avait décidément pas grand-chose à espérer.

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