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La jeunesse n’aime pas les vaincus

Par Gabriel Cnudde
3 minutes
La jeunesse n’aime pas les vaincus

Ce soir à Nice, le derby entre l'AS Monaco et l'OGC Nice sera placé sous le signe de la jeunesse. Parce qu'il n'y a pas que l'Olympique lyonnais qui sait former de bons joueurs.

Parce qu’il n’a plus envie de compter sur les roubles de Rybolovlev, Leonardo Jardim a décidé de changer de direction. Cap vers le centre de formation. Et le pari est plutôt payant. Pas franchement séduisant dans le jeu, les Monégasques jouent avec leurs armes et pointent à la cinquième place de Ligue 1, à six points de leurs adversaires du soir, neuvièmes. À quelques kilomètres de la Principauté, on n’a jamais vraiment pu compter sur les billets. En revanche, Nice a la chance d’avoir de bons enfants et un père de famille reconnu. Indéniablement, Claude Puel arrive à faire des jeunes pépites de la Riviera ce qu’il n’a pas forcément réussi à faire avec ses propres enfants : les transformer en bons joueurs de football. La jeunesse a tout à gagner, mais beaucoup à perdre. Simone de Beauvoir guette.

Du neuf avec du jeune

Ce vendredi soir à la sortie des couloirs de l’Alianz Riviera, ils seront neuf. Neuf joueurs à avoir disputé la coupe Gambardella il y a moins de quatre ans. Neuf à avoir gagné cette compétition, soit avec Monaco en 2011, soit avec Nice en 2012, et toujours aux dépens de l’AS Saint-Étienne. Les jeunes gamins du Rocher, Yannick Ferreira Carrasco, Layvin Kurzawa et Nampalys Mendy (aujourd’hui niçois) en tête, avaient d’abord triomphé des Verts aux tirs au but, en 2011, avant que les petits Aiglons, Hassen, Amavi, Bosetti, Maupay et Constant, ne terrassent les mêmes petits leprechauns au Stade de France (2-1), en 2012. Et si beaucoup des vainqueurs de cette Coupe de France junior tombent dans l’oubli ou la Ligue 2, ces neuf-là sont bien ici, aujourd’hui. À l’instar de Tolisso, Ferri ou Fekir, plus au nord, ils ne font même pas de figuration. Kurzawa gambade et là, il assure dans son couloir gauche. Yannick Ferreira Carrasco, lui, s’est vu confier les clefs du jeu monégasque. En face, Mouez Hassen a déjà gardé sa cage inviolée huit fois cette saison, bien aidé par la constance de Jordan Amavi. Depuis 2012, Alexy Bosetti s’est emparé de l’âme du club et la porte à bout de bras. Et même si Maupay et Constant jouent peu, Puel sait que la descendance est assurée, et pas que par ses fils.

Valentin Eysseric, du Rocher à la Riviera

Bien avant d’empiler les matchs avec l’OGC Nice, Valentin Eysseric évoluait avec la réserve de l’AS Monaco. En 2011, il était de l’équipe de minots qui avait remporté la Gambardella. Il avait même inscrit son tir au but, en finale, contre les Verts, n’en déplaise à Carrasco. Seulement, quand le Rocher s’est découvert une passion soudaine pour les matriochkas, Valentin a pris son envol jusqu’à l’Allianz Riviera. Prêté, d’abord, acheté ensuite, il n’a jamais caché son amour pour la Bella. « Même formé à l’AS Monaco, j’ai toujours bien aimé l’OGC Nice. Il y a ces supporters, toujours présents, qui représentent quelque chose. Aujourd’hui, je suis complètement niçois, et je vais mouiller le maillot » disait-il en 2012, dans les colonnes de L’Équipe. Depuis, Eysseric éclate beaucoup de choses sur son passage. En 77 matchs disputés sous ses nouvelles couleurs, il marque à 12 reprises et fracture le tibia et le péroné de Jérémy Clément à une reprise. Après onze matchs esseulé loin du vert gazon, Eysseric renaît de ses cendres tel un phénix, lointain cousin de l’Aiglon. Le 1er septembre 2013, Fumseck inscrit le dernier but de l’OGC Nice dans son antre historique, le Stade du Ray. Depuis, Valentin fait du Ray le plaisir.

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