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  • Coupe du monde 2014
  • 1/4 de finale
  • Pays-Bas/Costa Rica
  • Les notes

Krul and the Gang

Par Antoine Donnarieix et Victor van den Woldenberg
Krul and the Gang

Une folle histoire de gardiens. Pendant 119 minutes, Keylor Navas a été l'homme de ce quart de finale. Et puis Van Gaal a lancé Tim Krul. La suite appartient déjà à la légende de la Coupe du monde. Oui, déjà.

Pays-Bas :

Jasper Cillessen (6) : Peut-être pas un air de Patrick Swayze, mais un rôle qui lui irait aussi bien que son poste. Ghost.

Stefan de Vrij (6,5) : Son nom laisse penser à une dynastie royale noble et propre sur elle. S’il n’a pas d’origines scandinaves, il ferait tout de même un bon Viking dur sur l’homme. La brute.

Bruno Martins Indi (6) : Défaillant dans la relance, mais toujours efficace quand on fait parler le physique. Hargneux, le Portugais de naissance a anesthésié Ruiz en se disant que le Graal approcherait. Martins Indiana Jones.
Ron Vlaar (7) : Une tête de méchant, un jeu de méchant, lui c’est le 2 des Pays-Bas.

Memphis Depay (6,5) : Utile dans son couloir, Memphis était sur sa route. Une superbe remise à Van Persie pour son premier duel. Tranchant dans ses appels et besogneux dans l’esprit. Le bon.

Daley Blind (5) : Prestation plus ou moins moyenne. De belle boucles toujours.

Dirk Kuyt (7,5) : Superbe centre en première mi-temps pour Depay. Le loup de mer a fait son effet, à la bouteille. Un rhum Old Dirk.

Georginio Wijnaldum (6) : Présent sur les quelques attaques costariciennes et actif dans la relance. Pas encore Clarence Seedorf, mais déjà dans son jardin brésilien. Georginio de la jungle.

Wesley Sneijder (7) : Mou dans ses interventions en début de rencontre, Wesley a cependant envoyé un maître coup franc sur le poteau, distillé de superbes ouvertures et frappé la barre de San Navas.

Arjen Robben (9,5) : Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui aiment Arjen Robben et ceux qui n’aiment pas Arjen Robben. Autant dire tout de suite que les seconds ne sont pas des gens recommandables.

Robin van Persie (6,5) : Oui, il passe 120 minutes à bouffer la feuille, mais vous l’avez vu, son tir au but dans le petit filet ?

Jermaine Lens (5) : Entré à la place de Depay, mais surtout utile pour se rappeler qu’Hafiz Mammadov a du pain sur la planche.

Klaas-Jan Huntelaar (4,5) : Classe Jean, le seul et l’unique. Trop court encore.

Tim Krul (666) : Quand on l’a vu s’échauffer, on s’est dit que Van Gaal n’oserait pas. Mais Luis en a des grosses et Tim aussi. Deux tirs au but arrêtés et un trash-talking digne de Charles Barkley. Les dix minutes les plus folles de cette Coupe du monde.

Costa Rica :

Keylor Navas (9) : Il est là l’homme du match. Le mec les a tous écœurés, à en faire dégueuler Van Persie. Et quand il est un peu juste, ses poteaux et Tejeda s’en chargent. La marque des grands gardiens. Si l’Atlético cherche encore un digne successeur à Courtois, il ferait bien de s’activer.

Jordan Diaz (3) : Constamment à la bourre, Junior n’a jamais réussi à se mettre au niveau des grands. Opposé à Robben qui en a fait son jouet, le défenseur de Mayence devait sûrement bien connaître l’arbitre, qui lui a évité une expulsion en fin de match.

Michael Umaña (6) : Au garde à vous de Gonzalez. A bien essayé de faire sortir sur blessure son coéquipier Júnior Díaz en seconde période, en l’emportant sur un tacle avec Robben. Sans réussite.

Johnny Acosta (6) : A repoussé tous les assauts hollandais, présent dans le domaine aérien comme au sol. Mis en confiance par la sérénité dégagée par son gardien, comme toute sa défense. Par contre, il va falloir apprendre à faire des ciseaux.

Giancarlo González (6) : Commandant de l’armée costaricienne, il a dirigé ses hommes avec autorité, prenant les Néerlandais au piège du hors-jeu plus d’une fois. Solide.

Cristian Gamboa (5) : En difficulté sur son côté, l’arrière droit a sauvé sa rencontre en découpant Robben sur une contre-attaque où il filait aux buts. Le geste défensif du match. Sorti sur blessure, il a enfin pu souffler.

Celso Borges (6) : Le ciment des fondations costariciennes. Gardien du mur, il aurait sa place dans la Night’s watch.

Yeltsin Tejeda (7) : L’homme de l’ombre du Costa Rica. Boris Yeltsin Tejeda a couvert plus de superficie que celle de la grande Russie, présent à la récupération comme à la relance. Auteur d’un sauvetage en toute fin de match, l’arbitre n’a même pas eu à utiliser la goal-line technology.

Bryan Ruiz (7) : La panoplie du numéro 10 sud-américain, technique, élégant, esthétique et tout en mèche. Et la suffisance qui va avec. Héros déchu.

Christian Bolaños (6) : Il a distillé les ballons façon Walter White sur coup franc. Remuant, il aurait pu faire la différence sur des slaloms à la Jean-Claude Killy dans la surface hollandaise en prolongation.

Joel Campbell (5) : À force de courir partout, le joueur d’Arsenal s’est grillé tout seul comme un roux au soleil. Cramé.

Marco Ureña (3) : Il aurait pu devenir le héros national en marquant sur la première véritable occasion du Costa Rica. Aurait.

José Miguel Cubero et Dave Myrie (5) : Ont tenu leur rang.

Par Antoine Donnarieix et Victor van den Woldenberg

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