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FC Séville, lumière dans la nuit espagnole

Par Antoine Donnarieix
FC Séville, lumière dans la nuit espagnole

Beaucoup pensaient cela impossible, c’est désormais chose faite : le FC Séville a remporté sa sixième Ligue Europa sur six finales jouées. Un exploit dantesque que les Andalous sont allés chercher au bout d’eux-mêmes, sauvant par la même occasion la face du football espagnol en Europe.

Au coup de sifflet final de cette finale entre le FC Séville et l’Inter, l’intégralité de l’effectif andalou avait à cœur de célébrer un succès obtenu au bout du suspense. Dès lors, comment procéder autrement qu’en se rassemblant au milieu du terrain pour aller enlacer Éver Banega, le leader technique de cette équipe sévillane ? Impossible de faire mieux. Avant de quitter l’Europe pour l’Arabie saoudite, l’Argentin est submergé d’amour par ses coéquipiers. Peu importe s’il s’est écharpé avec la « perruque » d’Antonio Conte sur le bord du terrain en début de rencontre, l’heure est aux glorieux adieux. Mais comment pouvait-il en être autrement quand le FC Séville s’engage en Ligue Europa ?

Demi-finale de C3 = victoire finale obligatoire

Candidats à la victoire finale depuis la phase de poules, les Palanganas étaient également perçus comme favoris étant donné leur riche passé dans la compétition. Quintuple vainqueur de la Ligue Europa (2006, 2007, 2014, 2015, 2016), l’équipe avait pour ambition de retrouver le chemin de la C1, via le championnat ou la C3. Finalement, les hommes de Julen Lopetegui sont parvenus à jouer sur les deux tableaux grâce à une quatrième place en Liga et ce succès de prestige en C3. Lopetegui, parlons-en : il y a deux ans de cela, l’entraîneur espagnol était viré de la sélection espagnole avant de se faire lourder trois mois plus tard par le Real Madrid. Après une période de repos, le FC Séville lui permet de transformer ses larmes de tristesse en joie intense. Oui, Séville détient quelque chose de magique.

« Nous avons connu de grandes émotions, a conclu le technicien face aux caméras. Nous méritons de gagner, car nous avons travaillé vraiment dur pendant ces trois derniers mois. Maintenant, nous devons profiter et continuer de nous améliorer pour réussir en Ligue des champions la saison prochaine. » Si, en C1, le FC Séville ne parvient toujours pas à se hisser plus loin que les quarts de finale de la compétition, la C3 est une valeur sûre sur laquelle le club parvient à avoir une emprise psychologique sur ses adversaires. Au-delà de ce sixième trophée continental acquis sur les quinze dernières éditions, Séville sait que chaque qualification pour le dernier carré de la compétition est synonyme de victoire à la clé. Une aubaine dans une période où le football espagnol se cherche une nouvelle identité, entre un Barça apathique, un Real Madrid peu spectaculaire et un Atlético de Madrid trop rugueux.

Vingt ans de renaissance

Imperturbable, le talisman du FC Séville s’est d’ailleurs mis à fonctionner depuis l’entrée dans le XXIe siècle. À l’issue d’une saison 1999-2000 ponctuée par la dernière place de Liga, les Sévillans remontent dans l’élite espagnole la saison suivante et poursuivent une fulgurante ascension vers les sommets pour placer le voisin du Betis au second rang au moment d’évoquer le club référent en Andalousie. Un travail de longue haleine effectué grâce à l’arrivée de Monchi en tant que manager général en 2000. Deux objectifs principaux sont fixés : développer le centre de formation et créer un vaste réseau de recrutement en Espagne comme à l’étranger. Vingt ans plus tard et après un passage rapide à l’AS Rome, le FC Séville estampillé Monchi s’impose contre l’Inter grâce à sa force collective, mais aussi ses individualités : un doublé de Luuk de Jong recruté au PSV Eindhoven, une charnière centrale Diego Carlos-Koundé recrutée en Ligue 1 et l’infatigable capitaine Jesús Navas, formé au club. Comme quoi, le travail finit toujours par payer.

Par Antoine Donnarieix

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