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Et si Paris allait chercher l’Europa League ?

Par Mathieu Rollinger, au Parc des Princes
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Et si Paris allait chercher l’Europa League ?

Face à Naples (2-2), le Paris Saint-Germain a montré qu’il n’avait peut-être pas encore les épaules assez larges pour accéder à son rêve le plus fou, à savoir gagner la Ligue des champions. De quoi donner de l’épaisseur à un nouvel objectif : soulever cette Ligue Europa et être « à jamais les premiers » dans cette catégorie.

Le Zénith, l’Atlético, le Shakhtar Donetsk, Porto, Chelsea, Séville ou Manchester United. Qui peut dire sans sourciller que le Paris Saint-Germain n’aurait pas sa place parmi ces grandes écuries européennes ? Pourtant, celles-ci ont toutes mis la main sur un titre européen lors des dix dernières années, au contraire du club français. Qu’importe qu’il ne s’agisse « que » de la C3. Et même si leur ego leur interdit de le penser publiquement, ce n’est peut-être qu’à ça que les Parisiens peuvent pour le moment prétendre pour espérer être toujours en course sur la scène européenne au printemps prochain. Avec quatre points en trois matchs, à un petit point du second napolitain et surtout trois d’avance sur le dernier l’Étoile rouge à qui il a claqué un set, le Paris Saint-Germain est parfaitement dans les temps pour décrocher son ticket pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa.

Être prêt pour affronter l’Eintracht Francfort

Face à une équipe italienne qui n’a jamais fait mieux qu’un huitième de finale de C1 et qui n’a plus goûté au titre national depuis plus de 28 ans, le champion de France n’a jamais su montrer un contenu plus rassurant que lors des éditions précédentes, où il avait au mieux buté en quarts de finale. En effet, au bout de trois matchs, les hommes de Thomas Tuchel semblent encore en phase d’adaptation, tâtonnant entre divers schémas tactiques, avec une défense friable, un milieu balbutiant, un gardien qui a peur de perdre sa place de titulaire face à un vétéran ou un attaquant de pointe en manque flagrant de réussite.

Seule sa star, Neymar, arrive à se hisser au niveau sans pour autant pouvoir emmener dans son sillage ses coéquipiers. Bref, il y a encore trop d’incohérences et de questions pour faire plus que mettre des roustes en Ligue 1 et se sentir enfin en capacité d’aller chatouiller les grands d’Europe. Mais en profitant des matchs retours de Ligue des champions pour aiguiser ses couteaux, Paris peut légitimement espérer être prêt pour arriver le torse bombé au mois de février face au Dinamo Zagreb ou Krasnodar, actuellement leaders de leur poule en Ligue Europa.

Destination Bakou ?

Certes, cette « relégation » serait vécue comme un drame pour les décideurs, supporters et suiveurs du PSG. Mais ce serait une erreur de considérer cela comme une punition. Après tout, l’Atlético de Madrid ne s’en est jamais offusqué et a gagné le droit de s’offrir une nouvelle breloque dans sa collection. Une épopée en C3 peut être un bain d’humilité pour tout le monde, en plus d’être la pierre qu’il manque encore à Paris pour atteindre d’autres hauteurs dans la plus grande des compétitions européennes. Et puis, après tout, pourquoi vouloir impérativement aller en huitièmes de finale de Ligue des champions, si c’est ensuite pour se faire taper par le Barça ou le Real ?

Ne serait-il pas mieux de s’offrir une épopée européenne à l’étage en dessous, comme à la belle époque ? Après tout, le coup de casque de Kombouaré, ce n’était pas en C1, mais bien en C3, non ? Et puis, cette Ligue Europa, c’est la possibilité pour Paris de s’offrir quelques frissons : un seizième de finale contre les Young Boys de Hoarau (qui termineront troisièmes de leur poule de C1 devant Valence), un huitième de finale électrique contre l’OM, un quart contre le Betis Séville de Lo Celso, une demie face à Monaco (à ne pas confondre avec « un demi et un Monaco stp chef ») et, en point d’orgue, une finale contre l’Arsenal d’Unai Emery ! Qui évidemment, rêverait de soulever sa quatrième C3 face à son ancien employeur. « Rêvons plus grand » , d’accord, mais si avant toute chose, Paris essayait surtout de rêver à sa taille ?

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Par Mathieu Rollinger, au Parc des Princes

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