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Et si Okaka était en fait un buteur ?

Par Émilien Hofman
Et si Okaka était en fait un buteur ?

Sélectionné en équipe nationale en novembre, mis à l'écart par son club en avril, transféré en Belgique en juillet… En huit mois, Stefano Okaka est passé par toutes les émotions. Désormais actif à Anderlecht, il est en train de remonter la pente… et prouve qu'il sait marquer.

Fin août dernier, Stefano Okaka reçoit un journaliste de Sport/Foot Magazine. Au début de l’entrevue, l’attaquant semble peu enclin à parler de ses derniers mois à la Sampdoria. Puis d’un coup, il balance : « Vous pouvez noter » , lâche-t-il à son intervieweur. « En janvier 2014, je suis arrivé à la Sampdoria en provenance de Parme. Le directeur sportif ne me voulait pas. (…) [Il] s’est toujours défendu en disant qu’il avait lu des choses négatives à mon sujet sur Facebook. Sur Facebook ! »

Alors que son contrat est revu à la baisse en fin de saison, Okaka met du cœur à l’ouvrage et finit par devenir un pion important de l’effectif de Siniša Mihajlović. À tel point qu’en novembre 2014, il est sélectionné par Antonio Conte pour le match amical prévu contre l’Albanie. Entré en jeu après l’heure de jeu, c’est lui qui offre la victoire à son pays. Tout roule pour Stefano. « Le président m’a alors appelé, il m’a félicité et il m’a promis que j’aurais droit à un contrat identique à celui que j’avais. Pour moi, c’en était trop. » Malgré sa belle saison sous les couleurs du futur septième de Serie A, Okaka est alors mis de côté, le club prétendant qu’il s’est montré trop gourmand concernant son contrat, selon ses propres dires.

L’opportunité anderlechtoise

À l’été, certains médias évoquent un intérêt de Saint-Étienne, voire même de Rennes et de Monaco pour le buffle de Gênes. Mais c’est finalement en Belgique que l’attaquant d’origine nigériane atterrit finalement. « Je ne me suis pas posé de question quant au niveau du championnat. Ce qui m’intéressait, c’était de recevoir une nouvelle chance dans un grand club. » Tout d’abord étonnée de voir un « nom » débarquer dans sa petite Jupiler Pro League, la Belgique se montre ensuite méfiante envers celui que certains surnomment « Balotelli 2 » . En effet, les observateurs du championnat belge apprennent par ici qu’Okaka est un fêtard, par là qu’il s’est déjà embrouillé avec son coach alors qu’il était inattentif pendant une séance vidéo. Les supporters d’Anderlecht, qui viennent de dire au revoir à Aleksandar Mitrović, un autre caractériel, se demandent alors ce qu’on leur a encore fourré là.

Pourtant, s’il ne se montre pas d’emblée décisif, Stefano Okaka s’intègre rapidement au sein de l’effectif belge. Même si son premier but tombe fin août, contre Westerlo, c’est surtout lors de la venue de l’AS Monaco pour le premier match de Ligue Europa que l’Italien dévoile tout son talent. Individuellement, collectivement, avec ou sans le ballon, l’Italien en fait voir de toutes les couleurs à Raggi, Wallace and co. Mais il ne marque toujours pas » entend-on encore. 350 minutes pour un petit but, ce ne sont en effet pas des stats de tueur. Revient alors l’ombre des chiffres peu clinquants de l’ancien de la Samp’, incapable de marquer plus de huit buts en une saison depuis le début de sa carrière. Et encore, c’était réparti sur six compétitions différentes, dont le championnat de réserve anglais, quand il est parti tenter l’expérience anglaise à Fulham.

Cinq pions en cinq matchs

Et puis tout d’un coup : le réveil. Sur ses quatre derniers matchs de championnat disputés sous la vareuse du Sporting, Okaka a planté cinq buts. Talonnade, tête, surgissement au premier poteau, l’Italien a démontré en quelques semaines toutes les capacités que possèdent… un pur buteur. Alors, certes, la Jupiler Pro League lui offre bien plus d’espace que la Serie A, mais Okaka est devenu en 10 petits matchs le buteur anderlechtois le plus efficace des années 2000. Avec un but planté toutes les 86 minutes, il dépasse pour le moment les anciennes stars du Parc Astrid que sont Jestrović, Koller, Radzinski ou plus récemment Mitrović.

À tel point qu’on en viendrait même à se demander pourquoi l’Italien n’a pas reçu – ou accepté – d’offres de Serie A, tant son apport offensif est conséquent. En tout cas, à peine parti, son ancien président de la Samp le regrettait déjà… « Cela me brise le cœur de voir Stefano Okaka s’en aller vers d’autres cieux. Bonne chance à toi, tu es un bon gars et un grand champion. Je suivrai toujours ton évolution avec beaucoup d’intérêt. » Oui oui, c’est le même type qui voulait lui baisser son salaire.

Nicolò Barella, le 10 que l’Italie attendait ?

Par Émilien Hofman

Propos de Massimo Ferrero, président de la Sampdoria, tiré du site du club

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