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Diego, Amauri, Melo : Juventus do Brasil ?

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Diego, Amauri, Melo : Juventus do Brasil ?

Après Cannavaro et Diego, la Juventus continue de se renforcer, avec le recrutement de Felipe Melo. Pas forcément ce qu'il y a de plus glamour, mais du double vitrage. La Juve va encore en emmerder plus d'un. Pour changer...

On parlait de Xabi Alonso, de D’Agostino, la Juve semblait chercher un relayeur pour envoyer du jeu, long si possible, dès son milieu de terrain. On parlait de Mahamadou Diarra, de Gago, la Juve semblait chercher un casseur pour envoyer du bois dès son milieu de terrain, et permettre au sénateur Cannavaro de faire sa sieste tranquille.

En toute logique, la Juve a tapé entre les deux en prenant Felipe Melo. Un Brésilien, certes mais un Brésilien façon Dunga. L’ancien joueur de la Fiorentina, très bon lors de la Coupe des Confédérations, va apporter sa technique –pas brésilien pour rien– et surtout son punch au cœur de la Juve –qui ne l’a pas recruté pour rien. Sa future association avec Sissoko rappelle le double pivot Vieira/Emerson cher à Capello. D’ailleurs, de la même manière que Sissoko au Vieira d’avant, Felipe Melo fait songer à Emerson, quand il est était encore vaillant, celui de la Roma, pas le sosie sous UV de Jean-François Copé aperçu au Real puis au Milan.

Fermer la boutique

Ciro Ferrara pourrait ainsi renouveler l’expérience et associer les deux côte à côte, à la Domenech, afin de fermer la boutique à double tour. Devant eux, une ligne de trois, par exemple composée de Diego (dans l’axe), Giovinco (à gauche) et Camoranesi (à droite), puis un attaquant de pointe, à choisir entre Iaquinta, Amauri et Trézéguet s’il reste. Problème, quid d’Alessandro Del Piero dans une telle configuration?

Alors la Juve pourrait s’organiser à l’ancienne, autour d’un meneur de jeu, d’un vrai. Diego en 10 donc, deux pointes devant lui et trois milieux pour le protéger, et, si besoin, l’assister un peu. D’où le recrutement de Felipe Melo. Avec Sissoko et Marchisio (ou, dans l’ordre, Camoranesi, Zanetti et Tiago), il est pile poil dans le registre.

La révolution brésilienne ?

Organisée le long d’un axe Amauri, Diego, Felipe Melo, cette saison, il conviendra d’appeler la Juventus la Juventude. C’est la première fois qu’il y aura simultanément trois Brésiliens chez la Vieille Dame. Au cours de ses 111 ans d’Histoire(s), elle en avait accueillis seulement treize. Les plus connus: Altafini, Cinesinho, Julio Cesar, Emerson donc. Et maintenant Felipe Melo. Soit des Brésiliens plutôt adeptes de l’ordre que du progrès; la Juve reste la Juve.

Avec une indemnité qui s’élève à 25 millions d’euros pour « Meli » Melo, contre 24 pour Diego, le club a ainsi davantage investi sur son 6 que son 10 –même si ce dernier va jouer avec le 28, ça partait pourtant bien. Et, finalement, un club qui investit davantage sur un milieu récupérateur brésilien que sur un milieu créateur brésilien, c’est bien la preuve qu’il ne s’agit pas d’un club très brésilien. Mais peut-être bien d’un club qui a tout compris, car une chose est sûre : la Juve va continuer de faire chier son monde.

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