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Cinq idées à la con pour révolutionner les qualifications à la Coupe du monde
Alors que les qualifications à la Coupe du monde 2026 battent leur plein, l’UEFA réfléchirait à révolutionner leur format en Europe pour se calquer sur celui de la nouvelle Ligue des champions. L’objectif : augmenter encore et toujours les audiences, et les revenus qui vont avec. Voici cinq idées plus ou moins improbables pour ramener plus de spectacle.

Un tournoi FIFA
Une seule soirée, une tension au maximum et un joueur désigné par sélection pour représenter son pays et démontrer son talent manette en mains. Voilà comment on crée du divertissement. Alors certes, les diffuseurs perdraient toutes ces soirées à vendre des Portugal-Hongrie ou Bulgarie-Espagne avec beaucoup plus d’enthousiasme que nécessaire. Mais cela aurait un immense avantage : adieu toutes ces trêves internationales chiantes comme la pluie, les tensions entre clubs et sélections à la moindre blessure, les déplacements à l’autre bout de la planète avec le bilan carbone qui va avec… Et en plus si ça se trouve, la meilleure chance française consisterait en un retour aux affaires d’Antoine Griezmann. Et rien que pour ça, on a très envie de voir.
Organiser un squid game…
Imaginez seulement : Ousmane Dembélé, William Saliba ou Mike Maignan en plein tir à la corde ou Manu Koné partir à la recherche des joueurs islandais pour gagner une partie de cache-cache. Le tout avec des épreuves successives organisées une fois par mois (à la place des trêves actuelles) et dont la nature serait annoncée quelques semaines à l’avance seulement, le temps pour chaque sélection de travailler sa tactique. Un vrai casse-tête pour Didier Deschamps, qui devra bien choisir ses meilleurs éléments pour chaque jeu proposé. Bien sûr, chaque nouvelle épreuve aboutirait à l’élimination de certains pays, malheureusement pas invités pour la suite des festivités. Le tout achevé par le célèbre pont de verre, à l’issue duquel il n’en resterait qu’un (bon d’accord, seize en réalité ici). Bon, en revanche, on parle ici d’une formule sans blessés pour ne pas se heurter au refus catégorique des clubs.
🇮🇸 Islande 1 - 2 France 🇫🇷 #ISLFRA BUUUT ! Mateta donne l'avantage aux Bleus grâce à une passe décisive incroyable d'Akliouche. Le match des Bleus à suivre en direct sur TF1 & @tf1plus : https://t.co/weZlNONisN pic.twitter.com/FXtjGUfs0P
— TF1 (@TF1) October 13, 2025
… ou un concours de jongles
Moins risqué, mais non moins divertissant, pourquoi ne pas jouer les billets pour la Coupe du monde sur un concours de jongles ? Pied droit, pied gauche, tête… Sans surprise, la compétition élargie à une véritable battle de freestyle balle au pied (ou coincée sur la nuque) avec jurys spécialisés, notations et classement général déterminant. Idéal pour le spectacle, mais aussi les polémiques, les débats sans fin et les avis tranchés. Bref, parfait pour susciter de l’intérêt. Et mettre enfin tout le monde d’accord sur les qualités techniques de Kylian Mbappé ?
Ouvrir un Kinder Surprise
Dix secondes d’immense tension. Votre pays sera-t-il à la prochaine Coupe du monde ? Tout dépendra du papier qui sortira du Kinder Surprise que votre sélectionneur tient entre ses mains tremblantes. Aucune question de tactique, de talent ni même d’état de forme plus ou moins amoché pour les uns ou les autres. Après des années à rabâcher que le plus grand tournoi mondial se devait d’être de plus en plus inclusif (quitte à le défigurer en élargissant le nombre de participants jusqu’au grotesque), voici désormais un Mondial dont les heureux participants ne seront déterminés que par le hasard. Bon allez, on vous l’accorde, sinon l’idée ne sera jamais retenue : on peut tout à fait imaginer un système de protection pour quelques gros poissons, via la Ligue des nations par exemple. Ne jamais oublier le nerf de la guerre.
Se mettre d’accord pour une poule unique à 211
Vous préférez tout de même que ça se joue sur un terrain de foot ? Très bien. Puisque le format a clairement le vent en poupe après le succès de la première Ligue des champions, allons-y à fond dans l’idée d’une poule unique. Charge à l’UEFA de rallier les cinq autres confédérations à sa cause pour rassembler l’ensemble des candidats (au total, 211 sélections ont participé à ces éliminatoires pour l’édition 2026). Dix journées contre des adversaires tirés au hasard sur la planète, des affiches inédites à la pelle, des chocs et un suspense à son comble pour gratter l’une des 48 premières places du classement unique. Et tant pis pour bilan carbone, depuis quand c’est une préoccupation des dirigeants du football ?
Ces pays surprises qui peuvent encore rêver de la Coupe du monde 2026Par Tom Binet