S’abonner au mag
  • Espagne
  • Liga
  • 13e journée
  • Valence/FC Barcelone (0-1)

Busquets assassine le Mestalla

Par Antoine Donnarieix
3 minutes
Busquets assassine le Mestalla

Qu'on se le dise : on attendait beaucoup de ce choc entre Valence et le Barça. Au final, l'affiche de cette 13e journée de Liga est arrachée par Busquets. Bougé physiquement et peu inspiré, le Barça reste toutefois dans le sillage du Real.

FC ValenceBarça (01)

S. Busquets (93′) pour FC Barcelone.

Nuno Espirito Santo le savait : dans cette rencontre entre le Valence et le FC Barcelone, la plus maligne des deux équipes l’emporterait. Deux équipes totalisant vingt et un hommes sur la pelouse, et Lionel Messi. « À chaque fois qu’il est sur le terrain, il est dangereux. Le seul moment où il ne l’est plus, c’est quand il sort du terrain. Il doit retenir toute notre attention. » Tout frais recordman du nombre de buts en Liga, La Pulga braque plus que jamais les feux des projecteurs sur sa personne. Avec des bons et des mauvais côtés. Jusqu’à la dernière minute de la rencontre, le quadruple Ballon d’or n’aura pas existé dans une forteresse blanquinegra impénétrable et agressive dans l’engagement. Délaissé sur une ultime attaque, Messi centre pour Neymar, qui bute sur Diego Alves. En renard, Busquets a suivi et peut laisser éclater sa joie. Barcelone souhaitait rester dans la foulée du Real Madrid, c’est mission accomplie. Les Murciélagos, eux, peuvent nourrir d’immenses regrets.

De la provocation et des plongeons

Comme à son habitude lors des réceptions huppées, le Mestalla est chaud comme la braise et s’apprête à voir les siens batailler pour arracher la victoire contre un collectif culé remodelé pour l’occasion. Pour la première fois de la saison, Luis Enrique décide d’aligner le duo Busquets-Mascherano au milieu. Pour faciliter la récupération et épauler Xavi d’une part, mais surtout pour s’apprêter au combat dantesque dans l’entrejeu. Côté local, l’ancien Grenoblois Sofiane Feghouli constitue la principale surprise du onze titulaire. D’abord privé de ballon, le bloc ché remonte progressivement, mettant en difficulté Jérémy Mathieu devant Álvaro Negredo. La première occasion est également locale, lorsque Bravo repousse difficilement la frappe violente de Rodrigo. Présent, le Barça répond du tac au tac. La déviation de Neymar offre à Luis Suárez une balle de premier but en Liga, mais El Pistolero tire à bout portant sur Diego Alves. Valence cherche à mettre le Barça dans l’embarras et joue la carte du vice, comme lorsque Otamendi susurre des cachotteries à Neymar avant de s’écrouler par terre. Du cinéma sans conséquence, additionné à de nombreuses imprécisions sur les phases de jeu importantes : il n’y a pas de doute, ce match est âpre et tendu. Après trente minutes de jeu, cinq avertissements ont déjà été distribués.

Busquets au bout de la nuit

Pourtant, Valence tient sa proie en joue. André Gomes frôle le cadre d’un bel enroulé du gauche, et les Chés se procurent davantage d’occasions. Reste maintenant à les concrétiser. Sur un ultime contre avant la pause, les Chauves-Souris peuvent prendre les devants, mais André Gomes, trop gourmand, ne peut suffisamment redresser sa tentative dans le but vide. Sans réelles solutions offensives, le Barça manque d’imagination, à l’image de cette tête de Suárez déviée par le dos de Piqué. Pire, les Catalans tremblent sur les contres adverses : suite à un corner mal dégagé, Piqué repousse sur sa ligne une frappe de Rodrigo. Le Mestalla souffle pour faire rompre la barrière blaugrana et définitivement lancer les hostilités. En réalité, c’est le corps arbitral qui s’en chargera : enfin bien inspiré, Luis Suárez croit ouvrir le score, mais de façon incompréhensible, l’arbitre lui refuse son but (69e). Dans la foulée, Bravo sauve le Barça sur un rush de Feghouli. Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Negredo de tenter sa chance d’une magnifique reprise, mais l’ange Bravo continue sur sa lancée. Viennnent alors les ultimes assauts catalans, puis Busquets. En souffrant, le Barça aura finalement vaincu un Mestalla imprenable depuis le début de saison. On dit que ces victoires sont souvent celles des futurs champions…

⇒ Résultats et classement de Liga

Le Barça et le Real reculent sur l’interdiction du port de maillots adverses

Par Antoine Donnarieix

À lire aussi
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
  • Enquête à Hénin-Beaumont
Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen

Dans les années 2000, Gérard Dalongeville, maire de gauche de Hénin-Beaumont, est empêtré dans une affaire qui aboutira à sa condamnation pour détournement de fonds publics, offrira les clés de la ville à l'extrême droite, et lancera la carrière politique de Marine Le Pen. Retour sur une histoire de coffre-fort qui a changé la face de la politique française.

Les grands récits de Society: L'affaire qui a lancé la carrière de Marine Le Pen
Articles en tendances
Logo de l'équipe Paris Saint-Germain
Superchampion mon frère !
  • Supercoupe d'Europe
  • PSG-Tottenham (2-2, 4-3 TAB)
Superchampion mon frère !

Superchampion mon frère !

Superchampion mon frère !
Logo de l'équipe Olympique de Marseille
Et l'OM resta l'OM
  • Ligue 1
  • J1
  • Rennes-Marseille (1-0)
Et l'OM resta l'OM

Et l'OM resta l'OM

Et l'OM resta l'OM

Votre avis sur cet article

Les avis de nos lecteurs:

Nos partenaires

  • Vietnam: le label d'H-BURNS, Phararon de Winter, 51 Black Super, Kakkmaddafakka...
  • #Trashtalk: les vrais coulisses de la NBA.
  • Maillots, équipement, lifestyle - Degaine.
  • Magazine trimestriel de Mode, Culture et Société pour les vrais parents sur les vrais enfants.
  • La revue de presse foot des différents médias, radio et presse française/européenne, du lundi au vendredi en 3 à 4h!
  • Pronostic Foot 100% Gratuits ! + de 100 Matchs analysés / semaine