Les notes de Top Chef

Humour de beauf, grande gueule souvent gênante et vrai talent culinaire : en fait, Arnaud, c’est un sous-Norbert avec une moustache dégueu sous le nez.

Alors certes, il a une tronche à jouer du djembé et à se promener pieds nus et en sarouel, mais pour l’instant, Thomas roule sur la concurrence semaine après semaine. Le rêve américain.

Il a voulu faire le malin en jouant aux petits chimistes en chauffant sa soupe au bec Bunsen, sauf que c’est lui qui s’est tapé un coup de chaud pendant de longues minutes parce que son truc ne marchait pas du tout. Un fail total, digne de Clément Lenglet, qui lui coûte sa place dans le concours, malgré son magret.

Comme promis par sa boucle d’oreille, il a visiblement décidé de se poser en digne héritier de Diego Alary et de devenir l’empereur du piment, en atomisant le palais des chefs au lance-flamme avec sa pizza « 4 fromages napalm » . Et puis il a décidé de se porter volontaire pour la dernière chance et de lâcher un magret de légende histoire de marquer le coup. Immense.

Sauvée par son chevalier servant Baptiste, alors qu’elle se ramasse avec une régularité de métronome sur chaque épreuve ou presque. Mais quand l’escroquerie va-t-elle prendre fin ?

Après des débuts hésitants, elle s’est révélée sur ses tomates la semaine passée, et elle a survolé la première épreuve et s’est qualifiée pour la semaine prochaine, parce qu’elle n’a plus de temps à perdre. Vous l’aurez lu ici en premier : Sarah ira en finale.

Il est bien sympatoche, Mohamed, hein, on l’aime tous, il est souriant, il aime les pizzas et la rigolade, mais à un moment donné, il va falloir se mettre à sortir des plats sérieux pour espérer aller plus loin dans le concours. S’il passe ce soir, c’est uniquement parce qu’Hélène ne peut pas l’envoyer en dernière chance toutes les semaines. Sinon, ça se verrait.

Elle a trouvé la parade à ses dressages dignes d’un atelier pâte à sel en petite section de maternelle, en cachant son plat dans des œufs et en enfilant ses chaussettes porte-bonheur. Ça passe de justesse.

La cadette du concours a passé une très belle semaine : elle a eu le droit de cuisiner avec quelqu’un d’autre que Matthias, et puis elle a remporté l’épreuve de la soupe. Philippe Etchebest l’a récompensée en lui offrant une image, et Matthias en daignant lui accorder un regard.

Étrangement, cette semaine, Matthias n’a pas traité sa partenaire comme une stagiaire de troisième, au risque de finir lui-même dans l’assiette. Mais qu’on lui associe Charline ou Chloé, ça ne change rien : trop d’huître, trop de poire, trop de harissa, trop de perceuse. Trop d’égo, surtout.

Plus convaincant encore que Philou Etchebest qui fait semblant de ne pas être le fameux chef mystère, on a Michel Sarran qui fait semblant de le croire. Qu'on donne un Oscar à cet homme. Pour remplacer son Bruno.

Il a réussi à servir un très joli plat malgré le gros handicap de devoir bosser avec un commis mutique et pas dégourdi. Un monstre.

Est-ce que vous croyez qu’un jour, on pourra l’envoyer elle en dernière chance ? Non ? Ce n’est vraiment pas possible ?

Le meilleur restaurateur du monde, illustre mentor d’Adrien Cachot et légende des fourneaux, s’est soudainement transformé en stagiaire aux côtés de Philippe Etchebest. Bah alors, Paulo, y a plus rien sous la casquette ?

L’homme qui a enfin la solution pour que la soupe ne soit plus une punition pour les enfants. Pour ce faire, il prépare des soupes artichaut et truffe noire à 130 balles. Imparable.

Bon, qu'on se mette d'accord. Ce délicieux fromage fumé s'appelle la Scamorza. La Scamorza. S-C-A-M-O-R-Z-A. Dans ce sens-là. Pas la Scarmoza. S-C-A-M-O-R-Z-A. C'est clair ?

Tous les ans, il doit présenter aux membres du jury « une épreuve contre un chef mystère » et, tous les ans, le chef en question s’avère être Philippe Etchebest. Et pourtant, tous les ans, Hélène Darroze semble y croire dur comme fer. De deux choses l'une : soit Stéphane est très très fort, soit Hélène est très très naïve. Ou les deux.