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L’OM à l’heure de la revanche en Ligue des champions

Par Quentin Ballue
L’OM à l’heure de la revanche en Ligue des champions

Les mains de Yaya Touré et Hamit Altıntop étaient surveillées de près sur la Canebière. Elles ont offert un groupe de Ligue des champions plutôt ouvert à l’OM : si Tottenham paraît un cran au-dessus, les Phocéens peuvent espérer rivaliser avec l'Eintracht Francfort et le Sporting pour ne pas finir avec le bonnet d'âne. Et donc sortir de la phase de poules autrement que par la petite porte, pour oublier les deux dernières participations douloureuses.

L’Olympique de Marseille avait quitté la plus belle des compétitions sur un revers 3-0 dans l’antre de Manchester City. Pas à la hauteur du rendez-vous, les Phocéens étaient sortis sans les honneurs et dans le costume du bon dernier, derrière l’Olympiakos. Le 6 ou 7 septembre prochain, ils retrouveront cette Ligue des champions, celle à qui ils doivent cette étoile fièrement arborée, celle pour laquelle ils ont ardemment bataillé jusqu’au bout du mois de mai la saison passée. Le tirage s’est révélé clément en mettant Francfort, Tottenham et le Sporting sur la route des hommes d’Igor Tudor. Des adversaires face auxquels l’OM sera sans filet, mais qui autorisent le vice-champion de France à rêver d’une campagne européenne prolongée. En C1, ou en C3.

La chatte à Pablo

Placé dans le chapeau 4, l’OM ne se faisait guère d’illusions. Aucun trou de souris par lequel se glisser pour éviter de tomber sur des écuries surarmées. Un trou de musaraigne pygmée, à la limite, permettait d’entrevoir un groupe plus homogène avec, par exemple, Francfort, Séville et le Shakhtar. Une brèche dans laquelle le club phocéen a néanmoins réussi à s’engouffrer. Sous la menace des groupes A (avec l’Ajax, Liverpool et Naples) et C (avec le Bayern, Barcelone et l’Inter), l’OM a atterri dans le D, où l’attendent des adversaires de qualité, mais pas aussi injouables que ce que l’on pouvait craindre. Tottenham s’avance en favori du groupe, et les Marseillais auront a priori du mal à rivaliser avec la formation d’Antonio Conte. Derrière, en revanche, il doit y avoir match.

Tête de série grâce à son titre en Ligue Europa, l’Eintracht a perdu Filip Kostić cet été et connaît un début de championnat compliqué avec une correction infligée par le Bayern et deux nuls contre le Hertha et Cologne. Les Leõesde Rúben Amorim, enfin : huitième-de-finaliste la saison passée, le Sporting vient de recevoir une claque de la part du FC Porto et doit désormais composer sans João Palhinha ni Matheus Nunes, partis faire le bonheur de la Premier League. « Un groupe de Ligue Europa », selon l’ancien Marseillais Habib Beye à l’antenne de Canal+. Sur le papier, l’OM a les armes pour faire quelque chose. Se battre pour la deuxième place et, minimum syndical, être dans le coup pour la troisième. C’est peut-être ce que voulait dire la mine impassible de Pablo Longoria au moment du verdict : cette fois-ci, l’OM ne pourra pas se cacher.

L’obligation de se racheter

L’OM a quitté ses deux dernières campagnes de Ligue des champions avec un bonnet d’âne : aucun point récolté en 2013-2014, seulement trois en 2020-2021. Cette saison, faire mieux ne sera pas chose aisée, mais cela paraît une obligation. Au moment de son départ, Jorge Sampaoli avait pourtant des doutes sur la capacité du club à endosser un costume plus reluisant que celui d’un faire-valoir. « Mon rythme et mes objectifs ne sont pas les mêmes que ceux des dirigeants », avait-il déclaré, à peine plus d’un mois après avoir déjà émis certaines interrogations : « Est-ce qu’on aura la possibilité de construire un effectif pour la Ligue des champions et y affronter des équipes taillées pour cette compétition ? […] La dernière campagne de l’OM en Ligue des champions était triste. Voir l’OM jouer une compétition dans laquelle il n’avait pas sa place, c’était triste. »

Pablo Longoria était ému aux larmes sur Canal+ au soir de la qualification de son équipe le 21 mai : « C’est la magie de Marseille. On l’a fait tous ensemble. La ville mérite ça, nos supporters méritent ça. C’est pour eux ! » Quelques jours plus tard, le président rappelait sur RMC l’importance « d’avoir de la compétitivité en Ligue des champions […] et des joueurs à la hauteur des exigences du club ». L’OM a accueilli deux hommes dotés d’une expérience non négligeable : Alexis Sánchez (66 apparitions en C1) et Chancel Mbemba (26). Derrière, Arkadiusz Milik étant en partance pour la Juventus, seul Dimitri Payet (23) émarge à plus de vingt matchs, la plupart des autres joueurs ne bénéficiant que d’un vécu minime, si ce n’est inexistant, dans la compétition. En Ligue 1, ça passe. En Ligue des champions, il y a moins de garantie. Mais l’OM a encore une dizaine de jours pour monter en puissance et éviter aux supporters ciel et blanc d’entendre cet automne un nouveau discours à la Villas-Boas, qui avait lâché il y a deux ans : « Pour être faible et faire de la merde en Ligue des champions, il faut déjà être là. On est là et on fait de la merde. » Le tirage s’est montré suffisamment généreux pour qu’aucun camouflet ne soit toléré.

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