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L’énigme Özil
Indiscutable, mais décevant, Mesut Özil cristallise louanges et critiques.
Trop suffisant, nonchalant, élégant… Qu’est-ce qui n’a pas été dit sur le milieu allemand ? Ce mercredi, Sky Sports dresse le bilan du joueur depuis son arrivée chez les Gunners à l’été 2013. Des chiffres qui montrent bien à quel point le joueur est indispensable à la formation d’Arsène Wenger, de même qu’il est tout autant décevant.
« Les uns m’aiment, les autres non. Les gens se permettent d’analyser mon langage corporel pour dire que je m’en fiche. Mais c’est moi. Je ne changerai pas davantage ce que je suis et la façon dont je joue » , répondait-il aux critiques qui lui étaient adressées en fin de saison dernière. Une analyse qui fait écho à celle de son entraîneur, Arsène Wenger : « C’est un bosseur, plus que ce que les gens peuvent croire, mais son langage corporel dit parfois le contraire. »
Les critiques à l’égard de l’Allemand sont-elles fondées ?
Il est le meilleur passeur de Premier League depuis son arrivée en Angleterre (42 passes décisives), le joueur qui provoque le plus d’actions dangereuses (52) et celui qui crée le plus d’occasions (407). Pour un numéro 10, des stats plus qu’honorables. Cela étant dit, la Premier League est avant tout un championnat intense et physique. Alors tient-il le rythme ? Des Gunners, il est le second joueur qui a le plus couru la saison dernière derrière Nacho Monreal. Et le quatrième joueur à effectuer le plus de sprints derrière Monreal, Sánchez et Bellerín. Un bilan tout à son honneur, d’autant qu’il est le troisième joueur le plus utilisé par Wenger derrière Koscielny et Sánchez.
OZIL DEBATEOverrated or underappreciated? Feature here: https://t.co/gsyiDSA81R pic.twitter.com/6z9yhiu2CY
— Sky Sports PL (@SkySportsPL) 13 septembre 2017
Özil est décisif, Özil est véloce. Pourtant, force est de constater qu’il n’est pas le même joueur lorsqu’il s’agit de prendre ses responsabilités. Sur 31 rencontres disputées face aux membres du Big Six (Chelsea, United, City, Tottenham et Liverpool), il n’a été décisif qu’à treize reprises et son équipe ne s’est imposé que 16% des fois. Des résultats insuffisants pour un joueur dont on attend qu’il fasse passer un palier à son équipe.
À 28 ans, Némo peut-il encore être le sauveur que les Gunners attendent ? Cette saison pourrait être sa dernière chance de le prouver.
JE