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Et si Belgique-Italie avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020
Que se serait-il passé si le quart de finale entre la Belgique et l’Italie avait eu lieu en 2020 ? Eden Hazard aurait brillé avant de sortir blessé, l’Italie aurait arraché la prolongation avant de finalement l'emporter au bout de la nuit.
Belgique 3-4 Italie
Buts : Lukaku (18e) et (54e), Mertens (42e) pour la Belgique // Verratti (6e), Immobile (29e) et (88e), Chiellini (112e) pour l’Italie
« C’est pas possible, ils nous ont refait le coup ! » Du haut de sa cabine de commentateurs, Laurent Ciman n’en croit pas ses yeux. Le consultant de la RTBF accuse le coup, alors que l’arbitre de la rencontre, le Slovène Slavko Vinčić, siffle la fin de ce premier quart de final disputé à l’Allianz Arena de Munich. Une nouvelle fois, la Belgique échoue face à l’Italie. Comme en 2016, en France, où Ciman avait vu de ses yeux Emanuele Giaccherini et Graziano Pellè refroidir ses coéquipiers pour leur entrée dans la compétition. Comme trop souvent, en fait. Quarante-huit ans après le seul et unique succès des Belges à l’Euro face à la Nazionale (2-1) à Bruxelles (c’était déjà en quarts de finale), il n’y aura donc pas encore de deuxième fois. À croire que cette génération dorée belge est bel et bien maudite.
Les Belges ne se laissent pas faire
Comme dans un mauvais rêve, ou un bon cauchemar, à vous de choisir, c’est une scène de déjà-vu qui ouvre le bal de ce duel au sommet. « Ils ne savaient pas que c’était possible, alors ils l’ont refait » résumerait parfaitement l’ouverture du score des Azzurri dans l’atmosphère électrique de l’enceinte munichoise : une longue transversale de Leonardo Bonucci pour Marco Verratti, esseulé dans la surface d’un Thibaut Courtois désemparé devant le plat du pied droit du milieu parisien (0-1, 6e). L’équipe de Roberto Martínez prend un sacré coup sur la cabeza, mais n’est définitivement plus la même que quatre ans en arrière. Rapidement, Eden Hazard et Kevin De Bruyne commencent à prendre le jeu à leur compte, et la délivrance ne tarde pas à arriver.
L’ancien Lillois trouve Romelu Lukaku qui, au duel avec Leonardo Bonucci, se débarrasse du Turinois d’un superbe jeu de corps avant de fusiller Gianluigi Donnarumma (1-1, 18e). Les actions pleuvent de part et d’autre, mais sur un nouvel oubli de la défense belge, c’est Ciro Immobile qui s’en va tromper Courtois d’un joli piqué hommage à Lionel Messi (1-2, 29e). Avant la pause, Hazard côté gauche fout la misère à Alessandro Florenzi et délivre un caviar à Dries Mertens qui laisse les deux formations au coude-à-coude avant la longue pause fraîcheur (2-2, 42e). À la pause, OptaPaolo se délecte d’une stat piquante, mais savoureuse : Marco Verratti est alors le seul buteur du match à n’avoir jamais joué une minute en Serie A. Quelle impertinence.
Giorgio, qui d’autre ?
La reprise du combat part sur le même tempo que la première manche. Exaltés par le discours guerrier de Martinez à la pause, les Belges reprennent leur marche en avant et se ruent à l’assaut du but transalpin. Et si Thorgan Hazard trouve le montant gauche de Donnarumma sur un missile à l’entrée de la surface, la tête de Lukaku sur un caviar délivré par De Bruyne fait exploser les supporters des Diables rouges (3-2, (54e) peu avant l’heure de jeu. L’Italie est sonnée, perd même sa lucidité pendant un bon quart d’heure en accumulant les fautes techniques et les attaques désordonnées, mais va finalement reprendre des forces au moment où Eden Hazard, blessé à la cuisse, est obligé de céder sa place à Yannick Carrasco.
Et remercier Immobile, surtout, dans les derniers instants du temps réglementaire. Sur un ballon mal renvoyé par Thomas Meunier, le bomber laziale bat Courtois du pointu et sonne le début de la prolongation (3-3, 88e). Le coup de trop pour des Belges qui se voyaient déjà en demies et qui ne vont même pas parvenir à se remettre la tête à l’endroit. Sur un corner de Lorenzo Insigne, l’inusable Giorgio Chiellini s’élève et envoie l’Italie dans le dernier carré (3-4, 112e). 2018 est déjà oublié : il va falloir se lever de bonne heure pour empêcher la Nazionale de voir se matérialiser son rêve le plus fou.
Belgique (3-4-2-1) : Courtois – Boyata, Alderweireld, Vermaelen – De Bruyne, Witsel, T.Hazard, Castagne – Mertens, E.Hazard (Carrasco, 78e) – Lukaku (Batshuayi, 105e). Sélectionneur : Roberto Martínez.
Italie (4-3-3) : Donnarumma – Spinazzola, Chiellini, Bonucci, Florenzi (Di Lorenzo, 79e) – Jorginho, Verratti (Tonali, 89e), Barella – Insigne, Immobile, Berardi (Chiesa, 79e). Sélectionneur : Roberto Mancini.
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SF