« Warnock ? La plupart de ses débriefings sont interdits aux mineurs »

Spécimen en vue.

En France, il s’est fait connaître comme l’entraîneur qui voulait faire signer Emiliano Sala à Cardiff, avant de se retrouver à son enterrement. Mais en Angleterre, Neil Warnock est considéré comme l’un des managers les plus folkloriques et allumés du Royaume. Dans le portrait que lui consacre So Foot, en kiosques jeudi, Paul Peschisolido, qui a évolué sous les ordres de Warnock à Sheffield United, raconte la folie du bonhomme. « La plupart de ses débriefings sont interdits aux mineurs. Je l’ai vu renverser des tableaux en ardoise par terre, il m’a balancé des stylos dans la tronche… Il allait sous la douche pour se calmer, puis, il se souvenait d’un truc et revenait pour vous pointer du doigt. J’étais assis là, à me faire hurler dessus par un type à poil. »

L’actuel entraîneur de Middlesbrough parle aux cerfs, croit aux aliens et a déjà modifié son onze titulaire à la suite d’un rêve prémonitoire de sa femme. Il est aussi le seul et unique entraîneur professionnel britannique à avoir ouvertement dit « Oui » au Brexit, d’une formule tapageuse : « Que le reste du monde aille en enfer. » So shocking, mais pas étonnant de la part d’un des rares coachs encore vivant témoin du football anglais d’avant les millions. Le vrai.

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