Tessons de verts
Après une nouvelle déconvenue (3-1) subie par les Verts à Lorient dimanche (la 16e en championnat), Jérémie Janot, en pompier de service, a conseillé à ses camarades de caserne de regarder où ils mettaient les pieds.
Rongés par les vertiges de la descente, les Stéphanois ont eu droit, après la rencontre, à une métaphore médicale de la part de leur emblématique portier, en guise de prévention. Ou de remède, c’est selon. « On est dos au mur, on n’a plus le choix. Avant de penser à notre petite personne, il y a aussi, au club, des administratifs qui sont en danger, à cause de nos résultats sportifs. Et c’est d’abord pour eux que l’on doit se battre » , a-t-il indiqué, en philanthrope averti.
« Etre une institution du foot, cela n’immunise pas contre les mauvais résultats. Et il n’y a pas de vaccin pour les grands clubs contre la relégation. On va bénéficier de quinze jours pour digérer cette défaite et entamer la dernière ligne droite dans un esprit commando. Dans notre malheur, on a la chance d’avoir des adversaires qui n’avancent pas non plus, et aujourd’hui, on va se contenter de cela » , a-t-il déclaré, au moment de se pointer au service des urgences de la Ligue 1.
Un diagnostic précis, pour une convalescence souhaitée rapide et efficace.
LB