Pleurs dans le vestiaire de Naples

Naples est donc le grand perdant de ce groupe F de la mort. Si l’on savait dès le tirage au sort qu’un gros poisson se prendrait dans ses filets et serait repêché en Ligue Europa, la désillusion est grande côté italien.

À égalité de point avec Arsenal et le Borussia Dortmund et en ayant gagné leur dernier match, les Italiens ont seulement été éliminés pour deux petits buts de différence avec le club anglais, ce dont Gonzalo Higuaín ne revenait toujours pas : « C’est incroyable de se faire éliminer alors que nous avons battu le leader de Premier League et le finaliste de la dernière Ligue des champions. »

Coach Benítez avait, lui, le moral dans les chaussettes, mais garde la tête haute : « Je crois que je dois être positif et content, j’ai dit la même chose aux joueurs, qu’ils devaient être fiers d’eux, nous avons marqué 12 points, on ne pouvait pas faire plus. (…) Je suis très triste, mais en même temps très fier de l’équipe, du feeling parfait avec les tifosi ce soir. »

Rendez-vous l’année prochaine Rafa ? « L’équipe sort renforcée de cette Ligue des champions, c’est un tremplin pour le futur. Il faudra se souvenir de tout ce que nous avons fait de bien, notre équipe grandit et peut croire en ses possibilités. »

Le président des Azzurris, Aurelio de Laurentiis, est lui carrément vert : « Je n’ai jamais accordé d’importance à la Ligue Europa, c’est une perte d’argent et de temps, mais cette fois nous entrons directement en 16es de finale. Dans les vestiaires, j’ai dit aux joueurs, dont certains pleuraient : « Vous avez honoré le maillot, à Naples on ne fait pas de cadeaux et le stade vous a applaudis. » »

Pendant ce temps-là, le Zénith est qualifié avec six points et une défaite 4-1 à l’Austria de Vienne. Comme on dit, « c’est le football » .