D’entrée, les Milanais sont dans le coup et il faut un grand Łukasz Skorupski pour empêcher les gars de Pioli de prendre l’avantage. C’est lui qui détourne sur la barre un beau coup franc de Theo Hernandez, et c’est encore lui qui repousse un penalty de Zlatan Ibrahimović. Problème, à la suite de cette tentative du Suédois, Ante Rebić a bien suivi et marque dans le but vide (0-1, 26e). Si Milan garde les commandes, ce pion a le mérite de réveiller les ouailles de Mihajlović qui se montrent plus menaçantes. Et face à Nicola Sansone, puis surtout Nicolas Domínguez, il faut un grand Gigio Donnarumma pour permettre à Milan de rester devant à la pause.
Au retour des vestiaires, le club lombard va bénéficier d’un second penalty pour une main d’Adama Soumaoro alors au duel avec Ibra. Cette fois, Franck Kessié s’empare du ballon et met son équipe à l’abri en tirant plein axe (0-2, 55e). Exclu pour protestations, Mihajlović enchaîne pourtant les changements qui vont s’avérer payants : bien lancé par Rodrigo Palacio au début de l’action, Skov Olsen sert parfaitement Andrea Poli qui relance le suspense à dix minutes du terme (1-2, 81e). Pas suffisant pour faire plier Milan, qui met la pression sur ses poursuivants en prenant provisoirement cinq points d’avance sur l’Inter et neuf sur la Roma.
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