Lettres et solidarité
Il avait écrit, mais cela n’a pas suffi. Souleymane Diawara, auteur dans la semaine d’une missive adressée à la commission de visionnage de Ligue 1, pour y débatte d’une faute commise sur Ricardo Faty lors de la 21e journée, est revenu sur sa prise de stylo.
« J’écris souvent en ce moment ! Ça fait déjà deux lettres envoyées à la fédération concernant la sélection (sénégalaise, NDLR), plus une autre dernièrement, soit trois en peu de temps, alors que je n’en avais pas écrit une depuis le lycée ! Et encore, en cours, j’étais au fond et je dormais ! J’espère que je vais enfin pouvoir arrêter d’écrire ! Disons que là, je l’ai fait pour dire à la commission que je ne pouvais par venir m’expliquer » , a-t-il déclaré, amusé.
En revanche, à la vue du verdict tombé jeudi, c’est son pote Chamakh qui s’est exprimé. « Je n’ai encore rien compris, car c’est un truc de fou… Deux matches de suspension, mais où va-t-on ? Et que faire s’il se passe quelque chose de grave hors champs de caméras ? Ceci peut engendrer polémique. Je pense donc que cette commission de visionnage n’est que du pipeau » , s’est fendu le solidaire Marouane.
Une sanction qui va faire couler beaucoup d’encre.
LB, à Bordeaux