Les mains sales de Bulat Chagaev

Le malheur des uns fait le malheur des autres.
Déjà déprimés par la cinquième place de leur équipe de cœur en championnat suisse, les supporteurs de Neuchâtel Xamax doivent se coltiner, chaque jour, les nouvelles aventures de leur président Bulat Chagaev.

Comme Mario Balotelli, le Tchétchène enchaîne les frasques comme des perles. Pourri jusqu’aux os à l’intérieur, mais blanchi par la justice, Chagaev aurait des liens avec un escroc grec répondant au nom de Spyridon Aspiotis, condamné a trente mois de prison et cinq ans d’expulsion du territoire suisse en 1999. C’est en tout cas ce qu’annonce Le Matin, dans une large enquête sur le dossier, et selon laquelle Aspiotis, condamné pour escroquerie et abus de confiance, s’était vu proposer un contrat par le directeur de Sovamericantrade, un certain Bulat Chagaev. Évidemment, le Tchétchène avait été blanchi.
Comme quoi, les choses changent assez peu, en une décennie.