Buts : Kalimuendo (39e SP, 61e & 67e SP), Blas (45e+6), Gouiri (53e) pour le SRFC
Expulsion : Cafaro (37e) pour l’ASSE
Rouge Jorge, acte II.
Six jours après avoir été battu à Lille (1-0) pour sa première sortie avec le bonnet du Stade rennais sur le crâne, Jorge Sampaoli a vu, samedi après-midi, sa nouvelle machine se débloquer face à Saint-Étienne et gober trois points pour la première fois depuis un mois. Mieux que ça : les Bretons se sont offert un petit festival (5-0), favorisé par l’exclusion de Mathieu Cafaro en fin de première période.
Accueillis par un nuage de fumigènes, les joueurs de Sampaoli ont, en effet, d’abord tardé à répondre aux questions nées ces dernières semaines, seul Ludovic Blas réussissant à faire passer un simili frisson sur la nuque de Gautier Larsonneur après la demi-heure de jeu (32e) et Mathieu Cafaro se signalant, à l’opposé, par un pétard envoyé sur le poteau gauche de Mandanda (17e). Le carton rouge reçu par le numéro 18 vert à la suite d’une main sortie sur une frappe de Jordan James – lancé dans le onze après sa bonne entrée à Lille et encore excellent samedi – a ensuite fait sauter le cadenas. Arnaud Kalimuendo a ainsi ouvert le score sur penalty (39e, 1-0), puis Blas a ensuite été nettoyer le dessous de la barre de Larsonneur (45e, 2-0).
Venus avec des idées, notamment dans les sorties de balle, les Verts ont finalement coulé après l’entracte et n’ont fait que recevoir des mandales jusqu’au coup de sifflet final : douze tirs subis en deuxième, dont sept cadrés, et trois buts supplémentaires, inscrits par Amine Gouiri au terme d’un superbe mouvement (3-0, 53e), et Kalimuendo (61e, 4-0, et 67e, 5-0), là où Mandanda n’a rien eu à faire pour tuer le temps, même si l’ASSE n’a jamais cessé de jouer avec une certaine ambition.
Que retenir ? Que Rennes, qui a tourné avec un gros taux de possession (72%), s’est offert une belle respiration, bien sûr, avec un Ludo Blas impliqué dans tous les buts et qui a évolué dans un rôle plus excentré en seconde période, ce qui lui a permis de faire pas mal de dégâts ; que Sampa’ n’a pas tout aimé, à commencer par ce qu’il a vu de Mikayil Faye à la relance dans le premier acte, mais que l’Argentin tient une belle base pour construire la suite de son aventure en Ille-et-Vilaine.
Les grands récits de Society: Touche pas à son poste
Les grands récits de Society: Touche pas à son poste
Cyril Hanouna. On ne parle que de lui. Et rarement pour en dire du bien. Adoré par ses très nombreux fans mais détesté par le milieu, le héros de Touche pas à mon poste est devenu en quelques mois le parrain du PAF. Mais combien de temps cela durera-t-il? La question se pose. Et la réponse, pour beaucoup, est évidente.