Journalisme d’investigation
Le nom de Faria Alam ne vous dit sans doute rien, c’est pourtant celui de la plus célèbre conquête de Sven-Goran Eriksson. Célèbre parce qu’illégitime, of course. Cette quadragénaire d’origine bangladaise avait d’ailleurs empoché un joli petit pactole, il y a trois ans de cela, en dévoilant la teneur de ses ébats amoureux avec l’ancien sélectionneur national à tous les tabloïds du Royaume. Une fois sa célébrité acquise, Faria avait promis de changer. On l’a même récemment vue s’insurger contre le principe moral de Big Brother, cette télé-poubelle qui génère des stars éphémères qui acceptent n’importe quoi et se ridiculisent pour de l’argent. Mais voilà, comme il faut bien gagner sa vie, et que, désormais, tout le monde se contrefout d’Eriksson outre-Manche, la belle asiatique exercerait secrètement le plus vieux métier du monde. C’est en tout cas ce que rapporte le toujours très classe News of the World. Bien placée pour donner des leçons, elle s’est justifiée en avançant que « toutes les femmes rêvent secrètement de faire ce metier. » Un journaliste de l’hebdomadaire s’est donc tapé la Faria, au nom de l’information bien entendu, pour la modique somme de 8000£ les deux heures. Ce qui, d’après le tabloïd, est pratiquement l’équivalent de ce que gagne David Beckham dans le même laps de temps. Au cours de ce rendez-vous professionnel, elle aurait déclaré, entre deux pirouettes, aimer les hommes mûrs type poivre et sel, et révélé que son fantasme absolu n’était personne d’autre que… José Mourinho. On comprend donc mieux maintenant pourquoi le coach portugais a récemment déclaré vouloir rester sur les bords de la Tamise la saison prochaîne.
MH