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Gillot n’aime pas les bourrins
Quand Francis Gillot décide d’enfoncer ses joueurs, il n’y va pas par quatre chemins. Mais quand il souhaite les défendre, et par la même occasion se prémunir personnellement face à la presse, il le fait aussi avec conviction. Ainsi, avant de recevoir Nice samedi (20h00), il expose sa propre vision du foot. N’en déplaise aux idées reçues.
« Ça fait trois ans qu’on essaie d’avoir de l’application dans le jeu : parfois on y arrive, parfois on n’y arrive pas, explique-t-il. Mais je n’ai jamais demandé à mes défenseurs de taper comme des bourrins devant… Contrairement à ce que certains pensent. Non, ça fait dix ans que je demande de bien jouer, parce qu’on m’a taxé de défensif ou de jouer comme des bourricots, mais le discours ne va pas du tout dans ce sens-là, poursuit le coach bordelais. Parfois, on est capable de relancer, parfois non… Et le mot confiance masque tout le reste, comme ça, on ne vexe personne. »
Lucide, cohérent, fidèle à lui-même, J-Lo – amoureux déclaré du Barça – se livre. « Je pense qu’on a plus de chance de gagner si on joue bien au ballon, prévient-il. Je fais partie de ces entraîneurs qui veulent bien y jouer. Et aucun entraîneur au monde ne veut que son équipe bourrine comme des rugbymen en train de faire des chandelles, évacue-t-il. Et pourtant, certains le font… Cherchez pourquoi ; ce sera votre devoir de vacances. »
Rassurant, non ?
LB, à Bordeaux

























